Et si tout était déjà joué depuis l'annonce du départ de Guillermo del Toro le 30 mai dernier ?
Depuis près d'un mois désormais que le projet Bilbo le Hobbit n'a plus de réalisateur officiel, les noms ont circulé sans jamais aucune affirmation de proposition en retour. Il devient de plus en plus évident que les décisions ont pu être prises dans les jours qui ont suivi le renoncement de Del Toro, et que New Line/Warner Bros. et MGM aient très rapidement engagé des discussions et négociations avec Peter Jackson, malgré les démentis de l'époque.
Pour s'accrocher à cette branche, il est vrai que la pré-production est déjà si avancée qu'il est difficile de voir débarquer un réalisateur externe qui n'ait pas participé à la construction du script ou aux premiers choix du casting. Qui d'autres s'imaginer, hors du trio Peter Jackson, Fran Walsh et Philippa Boyens ?
Deux autres raisons vont dans le sens de la nomination de Jackson : la MGM, dans une situation financière toujours très préoccupante, perdra ses 50% de droits d'adaptation du roman en juillet : le choix ne doit plus tarder, alors que les metteurs en scène candidats ont tous des projets en cours. L'autre question est de considérer quelle somme d'argent les studios sont-ils prêt à mettre pour s'offrir un nouveau réalisateur, sachant ce qu'ils paient déjà à Peter Jackson, et les parts concédées à Saul Zaentz, Harvey Weinstein et Tolkien Estate. Reste à savoir quelle réévaluation, aussi, ils comptent donner à Peter Jackson si celui-ci prend en plus le poste de réalisateur.
Les pourparlers sont donc en cours, certains affirment que les jeux sont fait. Mais il ne faudrait pas oublier que Peter Jackson a d'autres désirs et contrats cinématographiques sur le feu, et que diriger Le Hobbit est une aventure qui demande un engagement, dont il est le mieux placé pour en connaître les joies comme les difficultés.

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