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The Wolf
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Leo Carew (Proposer une Biographie)
Au-delà de la rivière Noire, dans les forêts et les montagnes du nord, vit une race ancienne. Leur vie se mesure en siècles, pas en décennies. ils sont en harmonie avec la nature sauvage et méprisent la richesse et le confort.
En revanche, ceux du sud vivent dans l’instant, au rythme de leurs vies plus éphémères. Ils ont soif de richesse et de pouvoir; leur ambition est sans limites et leur ruse inégalée.
Lorsque les armées du sud traversent la rivière, la paix fragile entre les deux races est brisée. Sur un champ de bataille frappé par la foudre, les deux parties vont se battre - pour leur peuple, pour leur terre, pour leur survie même.
Lorsque le chef des Anakims, Kynortas, est tué au combat, c’est son fils Roper qui lui succède. Alors que les anciens alliés se tournent vers l’ennemi, Roper doit consolider sa base politique en épousant Keturah, fille d’une famille influente, aussi acerbe que belle. Du côté du Sud, Bellamus, un nouveau et talentueux leader s’impose. Roturier disposant du soutien discret de la reine, il a su attendre son heure. Mais d’abord, il doit vaincre le jeune Roper…
Critique
Par Gillossen, le 27/08/2018
The Wolf, un titre aussi classique qu’évocateur, est un premier roman publié chez Orbit et signé Leo Carew, diplômé en anthropologie et spécialiste du Grand Nord. Sorti au printemps 2018, il fait partie de ces ouvrages remarqués mais pas forcément unanimement salués après quelques mois de chroniques diverses et variées accumulées.
Autant le dire tout de suite, The Wolf est un joyeux cocktail reprenant tous les ingrédients attendus de la fantasy épique, si l’on met de côté les elfes, dragons et autres races de ce genre. Carew se concentre sur les hommes, ou en tout cas, eux et une race humanoïde de géants du Nord, les Anakims, au coeur de l’intrigue qui prend place ici.
Après une mise en place efficace qui nous dépeint justement les différentes forces en présence, on serait tenté de dire que l’auteur semble parfois avoir eu les yeux plus gros sur le ventre, en nous offrant des questions politiques voire tactiques parfois un peu plates (d’autant que Roper, le leader des Anakims, ne semble pas toujours très bien savoir ce qu’il fait !), du moins, dans la façon dont les choses se déroulent. Il y a tout de même quelques longueurs au fil des pages et des schémas un peu trop récurrents, en particulier pour tout ce qui touche aux batailles. Cela dit, l’alternance entre les deux phases - manœuvres politiques puis leurs conséquences sur le champ de bataille - s’avère bien gérée, plus que le découpage du roman en trois parties, légèrement moins fluide.
Peut-être aurait-il fallu limiter la portée du conflit, car The Wolf n’est jamais aussi efficace - et prenant - que lorsqu’il resserre l’échelle de son histoire et qu’il se recentre sur ses personnages principaux. On penche naturellement pour les Anakims, d’autant que leur contexte s’avère vite plus complexe, une fois la mort de leur souverain avérée. C’est aussi une civilisation à la fois suffisamment proche et éloignée de nous pour jouer le rôle que l’on attend d’elle : apporter un certain “exotisme”, tout en restant à même de nous offrir des points de repère. Les personnages féminins se distinguent également, Keturah en tête, avec un certain nombre de femmes fortes et déterminées agissant pour leur propre compte. Dans l’autre camp, Bellamus paraît vite agaçant, avant de gagner en profondeur. Il incarne en tout cas un adversaire tout à fait valable dans son duel à distance avec Roper.
Notons aussi que Carew sait retomber sur ses pattes avec un talent certain : sa fin ouverte, notamment, sait attiser la curiosité du lecteur sans lui donner l’impression pour autant d’avoir eu finalement affaire à une longue introduction.
L’un dans l’autre, l’auteur signe des débuts convaincants dans la lignée de noms comme Miles Cameron par exemple, même s’ils ne sont peut-être pas ébouriffants. Ils se révèlent quoi qu’il en soit plus que suffisants pour avoir déjà séduit un éditeur français… à savoir Lattès. Et oui.
7.5/10
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