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L'Homme que les arbres aimaient
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Algernon Blackwood (Proposer une Biographie)
Traduction : Parsons Jacques
Considéré par Lovecraft comme son égal, célébré pendant des décennies comme l’un des maîtres du fantastique, Algernon Blackwood n’a pas en France le public qu’il mérite. La richesse de son œuvre, la puissance de son inspiration, qui va chercher jusqu’au fond des forêts les mystères qui hantent l’humanité, et sa maîtrise narrative lui vaudraient pourtant de nombreux lecteurs. C’est que Blackwood n’est pas de ces bricoleurs d’épouvante qui se ressemblent tous. Avec lui c’est toute la Création et la Nature, à la fois attirantes et inquiétantes, qui sont convoquées face à des hommes effarés de découvrir ce que leurs âmes recèlent.
La formidable puissance de suggestion de ce génie de l’étrange, de cet homme que les mots aimaient, se retrouvera dans les cinq longues nouvelles choisies ici.
Pénétrez dans l’univers unique d’Algernon Blackwood, l’« homme fantôme » si cher au cœur des Anglo-Saxons.
Critique
Par Nephtys, le 30/04/2020
Il est des livres parfois étranges que l’on se retrouve incapable de catégoriser comme de noter pour une raison simple : ils sont le fruit de leur époque.
L’Homme que les arbres aimaient est de ceux là : des nouvelles longues, pouvant peut-être sembler aussi étirées que les descriptions dont elles sont pourvues, des descriptions elles-même lourdes pour des phrases des plus pesantes…à défaut de l’ambiance.
Dès lors, il peut y avoir une certaine distanciation tellement tout cela apparaît comme suranné, vieilli : les divers personnages présents dans les nouvelles, la narration…
Enfin, dernière chose qui invite à la perplexité : la mentalité présente à travers les lignes, en matière de personnages féminins, est tout sauf tendre, en particulier dans la nouvelle éponyme du recueil. Une femme ne peut donc penser par elle-même mais simplement formuler ce qu’on lui a appris, etc…
De quoi faire hausser un sourcil, puis deux.
Le fait que l’on puisse possiblement se bloquer sur ce genre de détail n’aide pas à l’appréciation de l’oeuvre (on peut en rire également). Quant à l’horreur présente, celle qui a valu à Algernon Blackwood avec son style littéraire, les louanges d’un certain Lovecraft, celle-ci est assez particulière avec son rapport au monde végétal.
Deux récits plus classiques se mêlent à cela avec une histoire de maison hantée et une autre de vie antérieure.
Un livre compliqué à aimer et apprécier, ce qui n’empêchera pas d’autres de le faire à ma place et d’y trouver des qualités que je n’ai pas su voir. Dans tous les cas, l’ouvrage interpelle et met en lumière une autre facette de l’horreur anglo-saxonne avec un auteur à la vie mouvementée et romanesque également.
6.0/10
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