Nous vous avions déjà parlé du fait que dernier Harry Potter serait vendu avec une marge bénéficiaire très faible, voire nulle, par les libraires britanniques. Car s'il est primordial d'avoir ce livre dans vos rayonnages, les prix sont cassés par les discounters et il est évidemment important de s'aligner sur ces prix. Cette tendance se confirme aux Etats-Unis, où des enseignes comme amazon.com ou Wal-Mart Stores Inc baissent le prix du livre d'environ 50%. Si ces faibles gains n'affecteront en rien ces géants de la distribution, il en va tout autrement pour les petits libraires.
Comment réagissent-ils ? D'après une éditrice anglaise, un grand nombre de librairies indépendantes ne vendront pas Harry Potter. Ils disent qu'il leur serait moins cher d'acheter le livre au supermarché que chez l'éditeur. Et ce malgré le déficit d'image très probable qui en résultera auprès de leur clientèle.
Une autre stratégie a été adoptée par un libraire du Montana : il vend le livre au prix fort (enfin .... au prix normal ....) puis, pour chaque vente, reverse 7$ à une bibliothèque au choix de l'acheteur. Stratégie originale et sans doute bénéficiaire pour son image de marque, à défaut de l'être pour ses finances.

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