Il y a dix ans, l'adaptation du début du cycle d'Edgar Rice Burroughs produite par Disney débarquait dans les salles.
Au bout du compte, ce fut un échec, en termes de résultats au box-office ou même sur le plan critique. Une décennie plus tard, le réalisateur et différents intervenants reviennent sur cette aventure dans le cadre de cet article de The Wrap et même plus largement sur la saga au long cours de l'adaptation des aventures de John Carter (le "of Mars" devant être supprimé soi-disant parce qu'avoir le mot "Mars" dans son titre était mauvais signe). On peut notamment découvrir les témoignages de Michael Chabon (pas le plus mauvais des scénaristes, n'est-ce pas ?), Lynn Collins, l'interprète de Dejah Thoris qui dût supporter l'échec du film plus que bien d'autres et bien sûr Stanton lui-même, qui aborde aussi... la suite qu'il avait prévue et qui devait s'intituler The Gods of Mars.
J'aimais l'idée que vous alliez ouvrir le film avec un nouveau monologue. Pour chaque film, un personnage différent devait se charger du prologue. Dans le premier, c'était Willem Dafoe, dans le rôle de Tars. La narration du prologue du second devait être faite par Dejah. Et cela devait donner à tous ceux qui n'avaient pas vu le premier film un petit aperçu de l'histoire qui les a menés à cette suite, dit Stanton. Un résumé, une imagerie intéressante, que ce soit une œuvre d'art ou autre. Et puis vous alliez révéler que c'est à son bébé qu'elle s'adressait. Et vous alliez réaliser, Oh mon Dieu, c'est l'enfant. C'est Carthoris, l'enfant de Dejah Thoris et Carter. Et cette histoire qu'elle raconte, elle raconte l'histoire du père que cet enfant ne connaîtra jamais. Stanton poursuit : Et puis son père, le personnage de Ciarán Hinds, Tardos Mors, dit qu'elle est restée debout trop longtemps, qu'elle est fatiguée, qu'il faut laisser son grand-père avoir un moment avec l'enfant et que je vais la mettre au lit. Puis il allait être révélé que c'était en réalité Matai Shang, qui compte voler le bébé. Et puis le générique de début se lance à ce moment-là. L'image suivante après le générique allait être Carter allongé dans son costume funéraire au milieu du désert, ressemblant à un cadavre dans une veillée funèbre et se réveillant à peine.
Il continue : Il retire sa veste comme si de rien n'était et commence à marcher. Et puis finalement, comme dans Lawrence d'Arabie, au loin dans l'horizon, arrive un Thark sur un thoat. Et il va surprendre Carter en lui disant qu'il sait exactement qui il est et qu'il y a quelqu'un qui le cherche. Il l'emmène dans un camp et c'est Kantos Kan, James Purefoy, qui a toujours cherché à savoir ce que John était devenu. Il est choqué de l'avoir enfin trouvé. Et puis il dit, "Tu dois revenir maintenant pour le guérir. Et il revient et vous pensez que ça va être des retrouvailles, pour découvrir qu'il s'est écoulé un certain temps entre le prologue et le générique de fin. Stanton poursuit : Maintenant, Dejah a disparu. Elle est convaincue que les Therns ont pris leur enfant et si Carter revient un jour, elle doit descendre la rivière Iss pour essayer de le retrouver. Et puis, comme dans le Secret de la Planète des Singes, tout le monde va découvrir qui contrôle vraiment la planète entière. Il y a une race entière là-bas qui maîtrise une technologie avancée. En fait, il y a eu un tiers-monde sans que personne ne le sache sur la surface et le premier monde est resté caché pendant tout ce temps, contrôlant l'air, l'eau, tout pour que la planète fonctionne. Et oui, je peux continuer à vous raconter toute l'histoire. Mais je n'avais jamais raconté à personne le début de tout ça.
Alors, ça vous aurait tenté ?

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