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Procrastination #S01E11 : Les logiciels d’écriture

Par Sylvadoc, le mercredi 15 février 2017 à 08:47:18

ProcrastinationLe 1er et le 15 de chaque mois, Lionel Davoust, Mélanie Fazi et Laurent Genefort discutent de techniques d’écriture et de narration, partagent leur expérience, et s’aventurent aussi, à l’occasion, dans les domaines de l’édition et du marché du livre. Bienvenue dans la saison 1 de Procrastination : « En quinze minutes, parce que vous avez autre chose à faire, et qu’on n’a pas la science infuse. »

Quantité d’outils informatiques promettent de faciliter ou d’accélérer la création littéraire. Qu’en est-il vraiment ? L’investissement vaut-il la peine, et le cas échéant, quelles qualités faut-il rechercher dans un tel logiciel ? En quoi l’informatique a-t-elle changé le rapport au texte et à sa création ?

Vous pouvez écouter tout cela directement ci-dessous. Le podcast est aussi disponible sur iTunes et sur Youtube.

Logiciels cités (sites éditeur) : 

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Vous écoutez « Procrastination », Épisode 11 : Les logiciels d’écriture

Podcast sur l’écriture en 15 minutes.
Parce que vous avez autre chose à faire,
Et qu’on a pas la science infuse.
Avec les voix de : Mélanie Fazi, Laurent Genefort, et Lionel Davoust.

LD : Alors, il y a beaucoup de logiciels qui fleurissent, qui prétendent faire de vous un grand écrivain, vous aider à faire votre best-seller, etc. Le fait est que l’ordinateur occupe une place centrale dans l’écriture et dans le travail de tout le monde, c’est une lapalissade de dire ça. On va parler des logiciels qui permettent d’écrire, de produire du texte, on ne parlera pas des outils ou des aides annexes, genre outils de mind-mapping, outils pour faire des chronologies etc, peut-être que ce sera pour un épisode futur.

LG : [peu audible : sans doute prononcé « Ou de création domestique… »]

LD : Oui, tout à fait. On va juste pour l’instant créer des outils vraiment qui servent juste à produire du texte de façon générale.

LG : Éditer du texte.

LD : Éditer du texte. Le produire et l’éditer. Déjà, première définition très claire qui est que, il y a les logiciels d’écriture « génériques », des traitements de texte au sens large, qui filent plus ou moins une page blanche. On produit du texte puis c’est exporté. Et puis il y a les logiciels d’écriture dédiés qui se proposent de faciliter la création romanesque ou narrative de manière générale ou académique. Déjà, ces logiciels-là, vous en êtes clients, vous ou pas ? Vous utilisez quoi pour écrire, pour produire du texte ?

MF : Moi ça va aller vite, j’utilise Word, point barre. Et les autres logiciels j’en entends parler, mais par rapport à ma méthode d’écriture personnelle je n’en vois pas l’intérêt dans l’absolu, en tout cas. Donc Word.

LG : Moi, c’est pareil que toi, je n’utilise que Word, mais avec pour le coup beaucoup de ses outils intégrés, parce que je trouve que Word est un outil vraiment très complet, et très adapté à l’écriture romanesque. J’ai essayé un ou deux logiciels… Moi j’ai toujours buté sur l’aspect « projet ». C'est-à-dire qu’on crée un projet sur les logiciels d’aide à l’écriture, mais qui sont plutôt orientés scénario, souvent d’ailleurs : c'est-à-dire que ça va aider à définir des personnages en avance, etc. Je n’ai pas un type de processus créatif qui s’accommode d’avoir quelque chose d’aussi structuré en amont. J’ai essayé, j’ai trouvé que ça me bridait plus qu’autre chose, mais en même temps je me rends compte que mon utilisation des notes, des carnets de notes, de l’intertextualité, des renvois hyperlien de mes notes manuscrites, fait que finalement j’avais créé sans m’en rendre compte une sorte d’outil informatique sans l’informatique. En revanche, je trouve que ça reste un peu lourd les logiciels que j’ai utilisés. Alors, j’ai fait ça il y a quelques années, ça s’est peut-être simplifié depuis. Le côté projet, générer un projet etc., où après on exporte du texte, moi je n’aime pas trop ça. J’aime bien le côté organique d’un texte Word qui reste chaotique jusqu’à ce qu’on le donne à l’éditeur, jusqu’à ce qu’on l’envoie par mail à l’éditeur. C’est ça surtout qui me plaît, c’est ce côté : la virtualisation ; et surtout le côté où on peut vraiment tout faire avant sans avoir à penser à une sorte de cartographie de sous-texte ou de travail préparatoire qui pour moi est peut-être un peu trop lourd.

LD : Là ça fait dégager une qualité qui est pour moi absolument cardinale, sur l’outil d’écriture quel qu’il soit – que ce soit un logiciel d’écriture dédié, ou pas dédié, ou même un papier et un crayon, évidemment l’outil doit coller avec le processus créatif de l’auteur en question – mais surtout la création c’est quelque chose par nature, le terme technique communément admis est : bordélique. C’est la version pas savante de « organique ». Du coup c’est pour moi absolument capital que l’outil épouse la nature – on en parlait dans l’épisode sur l’inspiration –, la nature analogique de mise en relation de choses. Et je suis tout à fait d’accord avec toi sur certains logiciels d’écriture dédiés qui commencent à donner : « alors, qui est ton protagoniste ? Quel âge il a ? C’est quoi la couleur de ses yeux ? ». Et moi le premier truc que j’ai envie de répondre au logiciel… alors que je suis le plus structurel de nous trois, qui prépare le plus à l’avance avec des fiches, etc. Malgré tout, le premier truc que j’ai envie de dire c’est « Mais pourquoi ? Est-ce que je t’en pose des questions, moi ? Ne me demande pas ça ! » Parce que tu vas me demander la couleur de ses yeux, ça va peut-être me faire penser à son histoire, me faire penser à plein d’autres choses derrière, sa généalogie. À mon avis, ces logiciels qui enferment l’auteur dans : « Voici un modèle, voici une fiche de personnages que tu dois remplir, puis ensuite tu dois remplir la structure en actes, etc. ». Pour moi ça c’est à proscrire. Parce qu’effectivement, ça corsette complètement la création. Et je ne crois pas que la création puisse fleurir dans un tel cadre de toute façon. Si logiciel d’écriture il y a, qu’il soit dédié ou pas dédié, il faut à mon sens de toute façon qu’il s’adapte et qu’il soit construit autour de la prise en considération de cet aspect croissance organique, analogique, où un thème peut faire penser à une scène, qui peut faire penser à un élément de background, qui peut faire penser à un personnage etc.

LG : Peut-être que Word mérite quelques…

LD : Alors, oui, justement je voulais te demander : quels hacks et quelles subtilités utilises-tu sur Word, que nous ne connaissons pas ?

LG : En fait c’est tout bête, c’est le côté… Ce qui est très opérant dans Word, d’abord c’est l’extrême… C’est 20 ans de savoir-faire, de développement d’un traitement de texte, qui aboutit à quelque chose d’incroyablement ergonomique dans la gestion du copier-coller, du glisser-déposer, de pouvoir sélectionner par un double clic un paragraphe entier. En fait, des éléments qui étaient tellement compliqués avant le traitement de texte, et qui fait partie de nous, comme le pinceau fait partie du peintre de la Renaissance. C'est-à-dire que c’est un outil réellement très très bien pensé, qui a mis des années à se mettre en place, et Word c’est un logiciel qui est devenu mature, qu’il faut apprivoiser ; mais rien que le fait par exemple de pouvoir voir le nombre de caractères. En fait, c’est tout bête, mais rien que de pouvoir savoir la longueur – alors qu’on écrit ce qu’on appelle au kilomètre avec Word, c'est-à-dire qu’on va écrire la longueur – alors qu’on écrit ce qu’on appelle au kilomètre avec Word, c'est-à-dire qu’on va écrire comme ça, directement, sans mise en page, sans justification, sans l’édition proprement dite, mais simplement en terme de frappe. Le fait que les majuscules soient accentuées de façon automatique… Toute cette automatisation des tâches, et cette virtualisation, a imposé rapport au texte très différent dans la tête de l’auteur par rapport à avant, où quand un écrivain avait une machine à écrire, il avait formalisé l’essentiel du texte dans sa tête, et c’était quasiment une version définitive, on va dire. Maintenant dans la tête d’un auteur, avec Word, le texte reste à l’état embryonnaire quasiment du début jusqu’à la quasi fin, et ça, ça a complétement changé le rapport au texte, tout simplement. Ça ne veut pas dire que c’est plus facile, ça va permettre une plus grande plasticité du texte avant publication, mais en même temps c’est une contrainte. C'est-à-dire que le texte, tant qu’il est dans un fichier Word, dans un .doc, c’est une sorte de grosse masse de mots qui plane au-dessus de nos têtes. Et il y a un certain nombre d’auteurs dont le cerveau ne fonctionne pas comme ça. Ils ont besoin que ça se fige à un moment, en fait. Et des fois, il faut que ce soit figé tout de suite. Et donc ces auteurs-là continuent à écrire en manuscrit et à imprimer leur texte. Mais en tout cas, il s’est passé vraiment quelque chose ces 20 dernières années, qui ne s’était pas passé en 1500 ans. Qui est un rapport vraiment de virtualité entre le texte et son auteur, et qui permet par exemple de changer le nom d’un personnage avec la fonction de remplacement automatique. Et puis aussi de chercher des occurrences, chercher des occurrences de tel mot, qui va permettre d’aller beaucoup plus vite et de façon systématique, et de chercher des répétitions ou des choses comme ça. Donc en fait, ça met à la portée de chacun des outils qui étaient réservés finalement à un travail de réécriture et on peut faire ça beaucoup plus en amont.

LD : On parle de Word, je pense que Word est à peu près le standard dans l’édition. Tout le monde travaille sous Word, ne serait-ce que parce qu’il y a un mode suivi des modifications quand l’éditeur fait un retour, ce qui est très pratique. Ça permet de mettre les commentaires directement dans le texte et d’en discuter directement sur le texte.

LG : Alors il y a deux principaux outils : c’est l’ajout de commentaires. Ça veut dire que l’éditeur va pouvoir ajouter un commentaire par-dessus par exemple, ça va prendre la forme d’un surlignage. Et puis dans une bulle, ça va faire apparaître le commentaire qui a été tapé par l’éditeur. Et l’ordinateur se souvient de qui a inséré le commentaire : ça peut être l’éditeur, un correcteur, l’auteur etc. Et puis il y a l’outil de révision : quand l’éditeur va suggérer… Par exemple il va trouver une répétition, manger et dévorer par exemple, donc il va avoir 2 fois manger. Par exemple dans le 2e, il va remplacer le mot manger par dévorer, et à ce moment-là quand il fait le remplacement, le mot manger va être barré, et à côté va apparaître dans une autre couleur le mot dévorer. Et après, l’auteur qui va recevoir le fichier avec les révisions dessus, il va pouvoir valider ou invalider la révision.

LD : Word est le standard de l’édition, même si je pense qu’on peut citer le principal concurrent gratuit qui est LibreOffice ou OpenOffice, qui n’est pas aussi puissant ni aussi bien fichu que Word, mais qui quand même…

LG : Alors, je l’ai essayé, pour moi il n’y a pas photo, Word est infiniment supérieur. Quand on écrit au quotidien, il y a des tas de petits rien qui font toute la différence.

LD : Je suis tout à fait d’accord, et c’est pour ça qu’à mon sens utiliser Google Notes ou Pages sur MAC, c’est hors de question parce que là vraiment on tombe dans quelque chose qui est… Même si ça prétend fournir toutes les fonctionnalités et toute l’ergonomie de Word, ou même de LibreOffice, on n’en est quand même pas là, quoi. Un soft qu’on peut citer quand même, et je pense qu’il faut le citer – je sais qu’il y a quelques éditeurs qui vont mettre des commentaires furieux – c’est Ulysses, sous MAC et IOS. On commence à s’approcher un peu de l’outil dédié, mais qui en fait est un traitement de texte qui est hiérarchique. On peut ouvrir énormément de documents, les hiérarchiser un peu comme dans un explorateur, un peu comme dans un classeur, les mettre dans des dossiers. Le principal intérêt d’Ulysses c’est qu’il est disponible sur Ipad, mac, IOS, ce qui fait qu’on peut commencer un texte sur son téléphone dans le bus, le finir sur son Mac à la maison, etc., pas un logiciel Windows.

Les logiciels dédiés, est-ce qu’on en a besoin ? Visiblement pas, puisque vous n’en utilisez pas. Je pense que c’est important à dire, c’est que c’est une aide, mais ce n’est absolument pas le logiciel qui fait l’auteur, ce n’est pas le media qui fait l’auteur. En tout cas dans la mesure où c’est le media qui correspond au flux de travail de l’auteur, c’est la chose indispensable.

LG : Il m’est arrivé d’utiliser Evernote, je pense que je pourrais éventuellement utiliser quelque chose comme Evernote, maintenant que c’est relié à des logiciels de dictée comme la reconnaissance vocale sur beaucoup de mobiles. Là effectivement je pourrais passer à ça, mais c’est à peu près tout.

LD : Tu ne vas peut-être pas passer à Evernote, surtout qu’ils ont augmenté leurs tarifs de 40 %. Alors Evernote, on pourra peut-être en parler dans les outils pour conserver des notes à côté, mais c’est donc un carnet de notes virtuel qui aussi fonctionne sur téléphone, sur à peu près tous les medias de la Terre.

Les logiciels d’écriture dédiés se proposent de donner des fonctionnalités qui sont spécifiques à l’écriture narrative – ou pas, d’ailleurs – pour construire un document complexe. Donc un livre avec plusieurs points de vue, plusieurs fils narratifs, ou même une thèse avec plusieurs parties. Et donnent notamment, je pense que c’est leur point commun, une facilité pour attaquer l’écriture par n’importe quel bout. Si je veux écrire par le milieu, ou par la fin, etc., on peut toujours le faire avec Word et puis il y a une fonction « Plan ». Xavier Mauméjean racontait aux Imaginales son processus d’écriture, où il commence par ouvrir son fichier Word, et il écrit plein de fragments en parallèle, et après ça finit par faire un roman. C’est quelque chose qui m’impressionne énormément.

LG : Ah oui, moi aussi.

LD : Il y a un logiciel qui propose ce genre de choses, qui émule de genre de choses – je sais que je n’arrête pas de bassiner le monde avec Scrivener, qui pour moi est l’outil ultime dans ce domaine-là, qui existe sur Windows depuis quelques années, qui était avant tout un logiciel Mac, et il y a une version IOS qui va sortir. Pour moi Scrivener est le logiciel idéal en ce sens qu’il propose – quand même pas avec autant d’ergonomie – la frappe au kilomètre de Word, mais avec l’aspect hiérarchique pour classer ses scènes. On n’est pas forcé de faire ça a priori, on peut faire ça a posteriori pour le retravail. Il permet de mettre des tables pour chaque scène avec des codes couleur pour voir à peu près l’équilibre des points de vue des personnages, etc. Il y a quelques concurrents, comme yWriter, qui fonctionne un peu sur le modèle de Scrivener, mais qui à mon avis est largement, largement, moins puissant. Il y a pas mal de logiciels d’écriture qui sont plus ou moins « corsetant ». On peut peut-être citer deux autres à mon avis qui sont Writer’s Café et Liquid Story Binder XE.

LG : Mega Force 4. (Note : ceci est une blague par rapport au nom du logiciel cité ci-dessus.)

LD : Voilà, exactement.

LG : Ultra Slime.

LD : « LSBXE » de son petit nom, se veut hyper customisable. Dans les faits, je n’ai jamais réussi à m’en sortir correctement. Ça a l’air vachement bien sur le papier, mais je pense qu’on passe probablement un an à le customiser avant d’écrire un roman. Ces logiciels ne sont plus vraiment maintenus, je crois plus que LSBXE l’est encore, et Writer’s café non plus. Writer’s café à mon avis, même s’il n’est plus vraiment maintenu, est un bon software d’écriture notamment quand on débute. Une interface un peu simpliste qui tient par la main, qui donne quelques petites aides notamment pour organiser des scènes, organiser des fils narratifs. Il reste assez flexible tout en étant un bon outil pour débuter, mais il n’est plus maintenu.

Bon, le temps arrive vraiment à échéance. On n’a pas parlé de logiciels reliés à l’écriture de scénario, qui est quand même quelque chose de particulier, avec des règles de formatage. Juste pour le mentionner parce que ce serait dommage de ne pas le dire, c’est à peu près le standard pour ce genre de domaines, c’est Final Draft. Après il y en a plein d’autres. Final Draft coûte un bras si je ne me trompe pas. Ça s’est réduit à une main maintenant mais…

LG : Oui, puis il y a d’autres logiciels qui fonctionnent très bien.

LD : Puis il y a des macros sous Word aussi qui permettent de faire ce genre de formatage, mais voilà, l’écriture de scénario a quand même des formats et des codes assez précis. On a largement dépassé le temps, je crois, mais pour terminer, le mot de la fin… Ce n’est pas obligatoire, absolument pas, c’est pas l’outil qui fait l’écrivain, mais il y a quand même des facilités.

LG : Ce qu’il faut dire quand même c’est que les choses ont changé. Jusqu’aux années 90, il fallait déposer un manuscrit – un tapuscrit – chez l’éditeur, maintenant c’est plutôt l’inverse, les éditeurs ne veulent plus de papier. Donc d’une manière ou d’une autre il faut passer par la case informatique et produire un fichier numérique, même si au niveau de la rédaction du 1er jet on tient à conserver une écriture manuscrite. Il faudra que ce soit numérisé à un moment de toute façon, parce que ce sera imposé par l’éditeur. MF : Et on fait de sacrées économies sur le budget photocopies, qui était quand même assez conséquent à l’époque.

LD : Oui, oui, on envoie un roman entier par mail, c’est… Voilà. Chose importante, à mon avis, les logiciels d’écriture flexibles style Scrivener, sont à mon avis une aide intéressante si ça colle avec votre mode de travail. Ne jamais oublier que ce qui est important, c’est le texte, le résultat final, et qu’il faut faire attention à ce que l’outil ne vienne pas conditionner, corseter ou formater le texte, par le rapport tout simple de l’auteur à l’outil.

LG : Et alors il y a une vieille nouvelle de Science-Fiction qui date de 1950, il va falloir que je retrouve le titre et l’auteur, qui est l’histoire d’une histoire racontée par son auteur et IBM. La nouvelle date de 1950, il n’y avait pas de micro-ordinateur à l’époque. Mais imaginez en fait un écrivain qui est en train d’écrire sa nouvelle, et on voit l’aide à l’écriture : l’ordinateur lui propose des noms, puis après il lui propose des situations, puis après lui propose de finir l’histoire, et à la fin de la nouvelle, l’auteur met le mot « Fin » à la fin de son histoire, et copyright le nom de l’auteur et IBM.

LD : Ce qui enchaîne parfaitement sur la citation de la fin de Marshall McLuhan qui nous dit « Nous devenons ce que nous contemplons, nous façonnons nos outils, par la suite nos outils nous façonnent ».

Jingle : C’était procrastination, merci de nous avoir suivis, maintenant assez procrastiné, allez écrire !

(Transcription : Symphonie ; Relecture et corrections : Yocko )


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