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Pas facile de se mettre d’accord pour un Indy IV ?

Par Gillossen, le mardi 6 mai 2008 à 08:43:58

En lisant les différentes déclarations suivantes, confiées à l'Associated Press sous l'angle des sous-entendus (qui a dit de la mauvaise foi ?), on peut tout de même se demander quelle fut une nouvelle fois la responsabilité de George Lucas dans l'affaire...
On pourrait même presque croire qu'il a failli, une fois encore, nous entraîner vers le désastre !

Dix-neuf ans après sa "dernière croisade", le plus célèbre archéologue de la planète s'apprête à reprendre son combat contre les forces du mal avec la sortie en salle, le 22 mai, de son nouveau film, "Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal".
Depuis sa première aventure il y a 27 ans, Indy est devenu un des héros de tous les jours les plus durables jamais créés par Hollywood, incarnant l'idée qu'il y a de ces types qui se relèveront toujours peu importe le nombre de coups encaissés.
C'est un type vrai. Il est comme nous, a dit George Lucas, qui a créé le personnage et qui refait équipe avec Steven Spielberg et Harrison Ford pour cette ultime épopée. Il commet plusieurs erreurs, il se trompe. Il réfléchit comme nous. Il a constamment mal partout. Ce n'est pas un superhéros. Il est simplement un gars ordinaire qui se retrouve dans le pétrin par dessus la tête mais qui réussit toujours à s'en tirer.
Le nouveau film met aussi en vedette Karen Allen - qui reprend le rôle de Marion Ravenwood qu'elle incarnait dans "Les aventuriers de l'arche perdue" - et Cate Blanchett, dans le rôle d'Irina Spalko, une espionne soviétique qui tente de mettre la main sur le crâne de cristal d'Akator, un objet ancien qui pourrait permettre à l'URSS de conquérir le monde.
Ray Winstone, John Hurt, Jim Broadbent et Shia LaBeouf sont aussi de la distribution, ce dernier étant décrit comme un "jeune homme de 20 ans qui a des comptes à régler avec le docteur Jones". Des rumeurs indiquent qu'il pourrait s'agir du fils d'Indiana Jones et de Marion Ravenwood, mais les responsables du film ont refusé de commenter.
La résurrection d'Indy a nécessité plus de 10 ans de discussions, de débats et de chicanes entre les trois principaux intéressés, Spielberg et Ford rejettant la première idée de Lucas, qu'ils trouvaient trop extravagante.
C'était nous trois - Steven, George et moi - en train de nous entendre sur la notion centrale du film, a dit Ford. Je pense que l'idée originale est encore une composante importante du film, mais elle a été développée et travaillée de manière à la rendre plus acceptable pour Steven et moi.
Les auteurs se sont faits avares de détails concernant l'intrigue, mais on sait que l'aventure se déroule en 1957 et la bande-annonce permet de voir une caisse sur laquelle est écrit "Rosewell, New Mexico, 1947". Cela porte à croire qu'il sera question d'extraterrestres puisque c'est à Rosewell que, selon certains, un vaisseau spatial extraterrestre s'est écrasé en 1947.
Tout comme les trois premiers films étaient inspirés des films surnaturels de deuxième ordre des années 1930, Lucas a concédé s'être inspiré, cette fois-ci, des films de deuxième ordre des année 1950, qui étaient tous obnubilés par la menace extraterrestre. Reste maintenant à voir jusqu'où l'idée sera portée.
Cette version est un peu moins enthousiaste que mon idée de départ, a expliqué Lucas. On voulait faire un film avec lequel nous serions confortables, tous les trois. Nous avons finalement trouvé un compromis qui nous rend tous heureux. Ce n'est pas aussi loufoque que je l'aurais souhaité, mais c'est subtil et ça coule bien et l'idée de départ a été préservée.
Les auteurs du film ont aussi chercher à préserver l'atmosphère des trois premiers épisodes, notamment en minimisant le recours aux graphiques générés par ordinateur au profit du style "improvisé" si caractéristique des aventures précédentes.
Mais George Lucas ne se berce pas d'illusions. Après avoir vu les cinéphiles disséquer à mort les trois antépisodes de "La guerre des étoiles", il sait à quoi s'attendre avec "Le crâne de cristal" et comprend qu'il est impossible de plaire à tout le monde.
Quand on fait un film comme celui-ci, les gens s'attendent à des miracles et ils sont déçus. Les critiques sont déjà déçus, a-t-il dit. Donc on tourne simplement le film parce qu'on s'amuse à le faire et parce que nous aimons les films. On le tourne principalement parce qu'on veut le voir. Je veux le voir, Steven veut le voir et Harrison veut le voir.


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