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La bande originale d’Indiana Jones IV au coeur du temps

Par Altan, le mardi 29 avril 2008 à 21:04:19

la bande originaleL’ouïe en alerte, c’est avec une certaine excitation que beaucoup se sont replongés dans la Marche des Aventuriers grâce aux premières vidéos d’Indiana Jones IV. Plus sage, plus nostalgique, ce thème musical parmi les plus légendaires du cinéma est enfin de retour après 19 ans d’interruption.
Alors que la bande originale du film sortira le 20 mai, Alexandre Poncet s’est livré pour MadMovies (rubrique Mélomad) à une fine analyse du score de John Williams.
L’homme aux 46 nominations aux oscars signe là, d’après lui, l’une de ses plus grandes œuvres. Alors qu’on pouvait s’attendre à ce que le compositeur surfe sans effort sur son propre héritage écrit-il, Le Royaume du Crâne de Cristal devient donc le théâtre d’une véritable remise en question artistique.
Renouant avec ses précédents scores sur la série, John Williams a conçu et confronté des leitmotivs pour chaque personnage, aux sources d’inspirations et aux tonalités toujours plus variées qui s’inscrivent dans la dualité entre gentils et méchants. Face au leitmotiv de l’agent Spalko, (mélancolique, noble et menaçant, évoquant une Russie ambitieuse et tragique) qui fait preuve d’une complexité d’écriture rarissime, se dresse en soutien au thème de Jones face aux agressions sonores d’Irina Spalko celui de Mutt (Shia LeBeouf), virtuosité orchestrale d’inspiration mozartienne.
Ainsi, la première partie voit la juxtaposition de ces trois mélodies. La seconde partie, elle, est encore plus surprenante, et plus sombre. Elle est marquée par le leitmotiv du Crâne de Cristal : Call of the Crystal s’impose comme le leitmotiv le plus flippant de toute la saga, et noie progressivement l’épisode dans une ambiance de pur cauchemar écrit A. Poncet.
En somme, un score non seulement d’une richesse texturale exceptionnelle, mais aussi et surtout en parfaite contradiction avec son époque qui, en passant par des mesures épiques et des morceaux d’action éclatants dont seul Williams a le secret, se termine par un générique de fin de 10 minutes, véritable prouesse symphonique.
Merci à NeoSib pour l’alerte.

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