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L’adaptation de la Cité de l’ombre prend forme !
Par Kaines, le mardi 4 mars 2008 à 17:19:40
Un observateur a eu l’occasion de découvrir une partie du travail qui a déjà été accompli autour de l’adaptation de La Cité de l’ombre de Jeanne Duprau. Il nous fait partager ses premières impressions :
L’intrigue n’est pas un énième script hollywoodien puisque Caroline Thompson, ayant déjà plusieurs films à son actif (Edward aux mains d’argents, La famille Addams, L’étrange Noël de Mr Jack,…), s'en est chargée. Il a donc été bâtit lentement et avec logique vers une conclusion à la fois fébrile et tempérée. Il n’y a donc pas de "Grand" commencement comme pourrait le faire un autre film post-apocalyptique.
La Cité de l’ombre a été bâtie dans le hangar irlandais où fut construit le Titanic, autrement dit dans un espace gigantesque. Les bâtiments de la ville font penser à l’expressionnisme allemand. Le journaliste qui a visionné une partie du film explique que celui-ci est un mélange de L'âge de cristal, La Cité des enfants perdus, Les Goonies et de Métropolis.
Le casting des acteurs adultes (Bill Murray, Tim Robbins, Martin Landau, Toby Jones, Liz Smith et Mackenzie Crook) est à l’image du film : unique et singulier. Nous savions déjà que Bill Murray faisait partie de l'aventure. Il joue le maire de la ville avec un soupçon de lubie et une touche de chaleur. Bill donne de l’espoir et du soutien aux choix des enfants en les aidant à se sentir mieux.
L’atmosphère est palpable. La société de cette Cité de l’Ombre est basée sur une étonnante vision du futur : un monde souterrain, ou qui y ressemble. Les gens ont été nombreux à disparaître lors de l’évènement qui les a conduit à la Cité. Celle-ci court elle-même à la ruine. C’est comme un écho de Métropolis, le film de Fritz Lang. Les gens servent cette Cité car ils n’ont plus qu’elle à servir. Ils ont besoin de la ville pour exister. Personne ne se pose de question sur le monde extérieur. Ils travaillent en étant inquiets pour le jour où les lumières s’éteindront.
Le fil conducteur du film est que chacun sait que le générateur peut s’arrêter... la fin de l’accumulation d’énergie. Quand les deux héros, Lina et Doon, assemblent peu à peu les pièces du passé, ils tentent de découvrir le mystère de leur ville qui est abandonnée aux ravages du temps.
Pour cet observateur chanceux, le film possède des atouts pouvant en faire l'un des meilleurs film de science-fiction et de fantasy.
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