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Le thème des Imaginales 2019

Par Gillossen, le jeudi 27 décembre 2018 à 15:35:22

ImasLe festival basé à Épinal vient de le dévoiler sur son site internet et Facebook.
On nous annonce également du neuf dès le 2 janvier prochain, avec le visuel retenu en rapport avec les pays invités, à savoir les pays nordiques, sachant que déjà une dizaine d'auteurs sont concernés, d'après l'organisation du festival.
Cette 18e édition se tiendra entre le 23 et le 26 mai 2019.

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Après Destinations (2017), puis Créatures (2018), le festival des mondes imaginaires d’Épinal a de nouveau choisi un terme fortement polysémique pour en faire le thème des Imaginales 2019. Natures, avec un “s” – c’est-à-dire la marque du pluriel n’est donc pas réductible à “la” nature, mais plutôt à ce que le grand poète épicurien Lucrèce appellait « de natura rerum », la nature des choses. La nature, au sens premier du terme – mers, lacs, forêts, îles, collines, montagnes, terres cultivées… – sera malgré tout au cœur de cette 18e édition du festival, et de son anthologie annuelle.
Mais la nature, c’est avant tout, comme le dit si bien l’écrivain Michel Le Bris – « la beauté du monde », cette beauté que la fantasy sait si bien décrire, exprimer, et faire ressentir au travers des mondes qu’elle imagine. La fantasy, ce n’est donc pas seulement le bruit et la fureur des affrontements, c’est aussi le monde qui nous entoure, mais un monde archaïque, pas ou peu industrialisé, et donc encore protégé du réchauffement climatique.
La science-fiction, elle, s’interroge sur le futur, proche ou lointain, et donc sur les périls qui menacent la planète et ses habitants. Parfois, en imaginant des extraterrestres confrontés à une espèce humaine prédatrice, elle nous donne à lire les crises d’aujourdhui, et de demain.
Ces littératures de l’imaginaire – fantasy, fantastique, science-fiction – que nous défendons avec la passion qu’on nous connaît, expriment des faits de nature, mais aussi ces modifications de la nature qui sont, depuis les « âges farouches », le propre de l’humanité. Le trans- humanisme est nettement plus discuté. Transformer l’être humain ? Comment ? Pourquoi ? Dans quel but ? Jusqu’où ?
Les premiers êtres humains – « il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine » – ont découvert leur environnement, puis, peu à peu, l’ont adapté à leurs besoins, jusqu’à ce moment de l’histoire de la Terre – l’anthropocène – où l’espèce dominante a tellement modifié les équilibres naturels de la Terre qu’elle dérègle désormais le climat au point de faire du futur une menace à court terme. Parler de « natures », c’est donc réfléchir ensemble – à partir des ouvrages publiés par les auteurs et autrices invité•e•s – à hier, aujourd’hui ou demain, à ici, là-bas ou ailleurs. À nous, et à toutes les espèces vivantes. À notre Terre !

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