On se croirait dans Cas de divorce...
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le groupe Hasbro, qui détient la licence du célèbre jeu de rôle, s'est montré offensif : leur avocate a tout d'abord annoncé qu'il n'y avait pas d'accord signé entre Universal et eux, contrairement à ce que l'on pouvait croire. Du coup, difficile d'affirmer qu'ils avaient voulu "doubler" l'autre parti, Sweetpea Entertainment, qui détient toujours de son côté les droits d'adaptation au cinéma. Sweetpea Entertainment qui n'a par exemple payé que... 20 000 dollars à Hasbro pour la seconde suite direct to DVD du premier film, une somme tout de même bien faible, alors qu'Hasbro prétend que l'on ne peut pas parler de vraie suite et que les droits leur reviennent donc.
On pourrait croire que Sweetpea Entertainment serait écrasé par un groupe comme Hasbro, mais comme par hasard, la Warner a versé un million de dollars pour contribuer aux frais en cours. Il faut dire que le géant a signé un accord de plusieurs millions avec Sweetpea en vue justement d'adapter de nouveau Donjons & Dragons au cinéma. Et visiblement, si Hasbro récupère les droits, ce ne sera pas pour collaborer avec la Warner.
Le procès doit durer toute la semaine, avec de premiers témoins appelés à la barre dès aujourd'hui.

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