Voilà une question épineuse, à laquelle l'éditeur Tor tente de répondre sur son site.
Partant du fait qu'il est très difficile de décrire quelque chose qui, par nature, se situe au-delà de toute description, l'article fournit cinq pistes à même d'aider les auteurs :

• Ne pas les décrire : le fait qu'ils existent dans l'histoire ne nécessite pas forcément que les autres personnages les voient, ce qui permet d'éviter d'avoir à s'étendre sur leur description.
• Leur faire prendre une enveloppe charnelle "classique", humaine ou animale, permet également de contourner le problème.
• Après l'explosion de la première bombe atomique, Oppenheimer a pour sa part cité la Bhagavad-Gîtà, dans laquelle on trouve cette description : Ô Krishna, mon cher Seigneur, je te vois, en Ton corps réunis, tous les dévas et autres êtres.(...) O Vishnu, Je te vois qui engloutis tous êtres dans Tes bouches enflammées, qui couvres l'univers de Ta radiance sans mesure et embrases les mondes. Bien que cela puisse être source d'inspiration, un auteur abusant de ce style de description finirait immanquablement par lasser son lectorat.
• Utiliser les bonnes vieilles métaphores.
• Dire n'importe quoi : après tout, notre petit cerveau de mortel ne nous permet pas d'appréhender l'essence divine, alors pourquoi ne pas faire comme R.S. Belcher dont une description dit Back when this world was dark water and mud (…) back before men, or time, back when all places were one place, this creature lived in the darkness between all the worlds, all the possibilities.

Ceux qui souhaitent approfondir le sujet ne manqueront pas d'écouter notre podcast n°30 consacré aux dieux.

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