L’auteur britannique a joué un rôle essentiel dans une affaire ayant eu lieu au sein d’une université du Wisconsin. Un professeur de l’université a accroché à la porte de son bureau un poster de la série de science-fiction Firefly. Sur cette affiche, est inscrite une citation de l’épisode pilote de la série, lorsqu’un des personnages (Mal) explique à un autre (Simon) qu’il ne le tuera pas dans son sommeil : Tu ne me connais pas, fiston, alors laisse-moi t’expliquer ceci : si je devais un jour te tuer, tu serais réveillé. Tu serais face à moi, et tu serais armé.
Mais cette affiche n’était pas du tout au goût de la direction de l’université qui a enlevé l’affiche, jugeant inacceptable de voir affichés des posters faisant référence au meurtre. Les tensions sont devenues telles que le professeur James Miller, craignant pour son emploi, a contacté la Foundation for Individual Rights in Education (FIRE) pour prendre sa défense. L’affaire est ensuite arrivée aux oreilles de Neil Gaiman qui, en faisant une utilisation massive de Twitter où il compte 1,6 millions d’abonnés, a amené le public à faire pression sur l’université qui a finalement abandonné ses poursuites.

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