Dans de trop nombreux récits actuels (notamment de Fantasy Urbaine), l’auteur accroche son lecteur en terminant chaque chapitre par un cliffhanger, une grosse dose de suspense qui nous fait dire "Allez, encore un ! "(Il n’est que 3h du matin, et je me lève à 6, j’ai le temps quoi…). Mais trop de suspense tuerait le suspense ? C’est ce dont parle Tia Nevitt, auteur fantasy et bloggeuse sur son blog.
Pour elle, ces histoires sont tellement chargées en suspense qu'elles ont l'opposé de l'effet escompté sur moi : arrivée à la fin d'un chapitre, ce cliffhanger lui donne bien plus envie de reposer le livre que de tourner la page avec avidité et de continuer de lire. Idem pour les histoires toutes dégoulinantes d’angoisse, il y a une accumulation d’évènements tellement stressants qu’il arrive un moment où une petite (voire grosse) dose d’humour ne ferait pas de mal. Tenir le lecteur en haleine c’est bien, mais le laisser décompresser un peu, c’est mieux !
Selon Tia, les palpitantes histoires d’Urban Fantasy seraient plus agréables à lire si les personnages pouvaient se poser de temps à autre, afin que l’auteur puisse mieux développer ses protagonistes. Ah !!! les fades et superficielles héroïnes de Bit-Lit qui courent dans la forêt en mini-jupe et talons-aiguilles pour combattre les vilains méchants… Peut-être que, si elles se posaient pour se remettre en question, apprécierait-on mieux leurs histoires ? Idée à creuser… (Et mets des baskets pour aller crapahuter en forêt !)

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