Samedi 17 octobre, le City Lit Theatre de Chicago a accueilli la première d’une nouvelle adaptation théâtrale du roman de Peter S. Beagle.
Mise en scène par Ed Rutherford, cette version se veut simple mais plus évocatrice, proche du théâtre expérimental des années 1960. Il a par exemple choisi de faire incarner la licorne par une actrice habillé de blanc et tenant une rose blanche, pour symboliser la pureté de l’animal. C’est ainsi pour le reste des créatures, et pour le décor : des parapluies forment la forêt.
Qu’en pense le premier intéressé, l’auteur du roman ? Les adaptations scéniques de La Dernière Licorne me rendent toujours extrêmement mal à l’aise, je les évite quand je peux raconte Peter S. Beagle. La version d’Ed s’est avérée être remarquablement originale, inventive et foncièrement théâtrale (...) C'est une expérience remarquable qui mérite de se poursuivre au-delà de sa date de clôture, le 14 novembre. Je recommande vivement à tous ceux qui passent sur Bryn Mawr Avenue de ne pas manquer d’aller la voir. Vous ne serez pas déçus. Je ne l’ai certainement pas été, et je m’attendais complètement à l’être. Mes remerciements à Ed Rutherford, à son casting et son équipe excellents. Ils ont rendu ma licorne majestueuse.
Une production certainement plus exigeante et sans gros budget, mais pas moins touchante.

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