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La Cité qui rêve

Tome 4 du cycle : Elric [Glénat]
ISBN : 978-272348707-8
Catégorie : Bd
Auteur/Autrice : Julien Blondel (Proposer une Biographie)
Auteur/Autrice : Cano Jean-Luc
Dessin : Telo Julien

Troublé par les dernières paroles de l’Empereur Saxif d’Aan, Elric se lance à la recherche des ruines de R’lin K’ren A’a, cité originelle des Melnibonéens, où il espère trouver la preuve que ses ancêtres étaient purs avant d’être pervertis par le Chaos. 
Sur place, Arioch confirme les pressentiments de l’empereur déchu, et ses révélations poussent Elric à embrasser sa destinée, telle que jadis prophétisée par Straasha, le Seigneur des Océans : Melniboné doit être détruite de ses mains. L’Île aux Dragons contient en son sein la source d’un mal qui doit être annihilé. 
Mais dans les entrailles d’Imrryr, sa capitale, Elric doit aussi retrouver Cymoril, sa bien-aimée, qui ne lui a pas pardonné sa fuite…


Critique

Par Gillossen, le 30/04/2021

Ce tome 4 représente la conclusion parfaite à ce qui nous est finalement présenté comme un premier cycle.
Parfaite mais également inexorable, que l’on connaisse déjà ou pas le destin d’Elric et de sa cruelle patrie. 
Elric justement, tiraillé entre Cymoril et Stormbringer, figures dominant de toute leur stature l’empereur qui n’a jamais voulu de ce titre. Un Elric au centre de cet album, écrasant tous les autres personnages à ses côtés. Malgré la soif de pouvoir et de revanche des Jeunes Royaumes avides de conquêtes, c’est son combat, ses doutes, qui constituent le seul moteur, amplement suffisant cela dit, de cette conclusion. 
Terrible conclusion, à la hauteur des enjeux épiques et intimes à la fois qui se déploient ici sous nos yeux, dans la démesure de Melniboné et de sa capitale Imrryr. On aurait certes aimé que cette incarnation inédite (et bienvenue) de Cymoril soit un peu plus développée (la fin est tout de même un peu plate et prévisible en ce sens alors que le personnage avait tellement de potentiel) mais c’est l’unique regret qui nous vient à l’esprit. Les auteurs ont vraiment su saisir l’âme, c’est le cas de le dire, de ce cycle, se permettant même quelques élans de créativité, cette fois autour de l’épée maudite de notre anti-héros. 
Pour le reste, Glénat a une fois de plus bien fait les choses : préface de nul autre que Jean-Pierre Dionnet ou carnet d’illustrations bonus (avec quelques explications sur le pourquoi du comment de tel design, etc…) pour ce premier tirage. Difficile de ne pas considérer qu’il s’agit là d’un superbe écrin pour une histoire qui méritait bien d’être dépoussiérée pour un nouveau public.
Au début de cette adaptation (en 2013, déjà huit ans !), on espérait un résultat à la hauteur sur la durée.
Il l’est.  

8.0/10

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