Et la mort ne sera que promesse

Tome 1 du cycle : L' Ange et le Dragon
ISBN : 978-284946704-6
Catégorie : Bd
Auteur/Autrice : Téhy (Proposer une Biographie)
Dessin : Lalie (Proposer une Biographie)

Au coeur d’un univers moyenâgeux, le mystère plane… Quelle est cette légende de la Reine Spectre, la Reine des Dragons ?
Quels sont ces ossements que déterrent les hommes, au fin fond des mers ? De retour d’un long combat, un homme retrouve celle qui l’a attendu, celle qui l’a prié, Hanaé-Rose.
Pourtant, la mort menace de les séparer à nouveau… Prête à toutes les alliances, Hanaé-Rose satisfait ainsi les ambitions secrètes d’Hortensia Iguanabella, une vieille sorcière maléfique…
Elle seule connaît le châtiment que la Reine des Dragons s’apprête à réserver aux deux amants…

Critique

Par Gillossen, le 30/01/2007

Si vous êtes du même bois que votre serviteur ici présent, attention : parfois, les couvertures vous entraînent vers des achats inconsidérés : et ce fut le cas pour cette BD, ne le cachons pas.
On connaît Téhy pour Fées et tendres automates par exemple, et c’est plutôt dans cette veine qu’il faut chercher ici, même si le résultat final n’est pas des plus emballants. Récit qui nous est présenté comme une légende ouvertement romantique, d’inspiration gothique notamment, l’histoire est essentiellement narrée par le biais d’un narrateur trop envahissant, au détriment des dialogues. Cette option aurait pu payer si le dosage avait été un peu plus maîtrisé. En l’état, on se retrouve avec un scénario certes sombre, empli de sensibilité, éthéré, trop sans doute, une fois encore, et l’on se demande même ce que pourra apporter le second et dernier tome à paraître. Sans doute ce qui est présenté au lecteur dans le prologue trouvera-t-il enfin une véritable importance !
A côté de cela, le graphisme lui aussi en laissera plus d’un de marbre ! On sait que le travail par ordinateur est souvent de plus en plus présent dans le petit monde de la bande dessinée, mais le pas est sauté avec de la 3D à tous les niveaux. Si certains décors se révèlent réellement très jolis, voire inspirés, les visages renvoyant aux productions vidéoludiques de Cryo il y a 10 ans ont de quoi repousser de façon tout aussi tranchée. Manque de vie, d’expression… Les défauts sont bel et bien là.
Et dire qu’un coup d’oeil sur la quatrième de couverture aurait sûrement suffi à refroidir nos ardeurs…
Un album, vous l’aurez compris, à feuilleter avant d’acheter !

6.5/10

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