L'auteur anglais n'a jamais été tenté par le site communautaire, plusieurs "lui" s'y sont pourtant inscrits. De quoi éveiller une légère psychose, tout du moins une petite lassitude...
Par deux fois déjà, China Miéville a tenté de contacter Facebook pour contrer ces usurpations, sans jamais avoir reçu de réponse. L'écrivain réagit cette fois par lettre ouverte.
Je crois qu'il y a sur Facebook une ou deux pages communautaires à propos des trucs que je fais – ce qui est évidemment très flatteur et très gentil de la part des personnes qui prennent la peine de le faire. Le problème, il y a une ou plusieurs pages d'une personne qui prétend être moi. C'est bizarre et effrayant. Le pire, c'est que je sais pertinemment que certains lecteurs, copains et collègues sont amis avec "China Miéville" en ayant l'impression que c'est moi, et que d'autres se demandent pourquoi "China Miéville" refuse de leur répondre. Et je n'ai aucune idée de toutes les choses horribles que l'on affirme "aimer" ou ne "pas aimer" en mon nom, ni ce que "je" dis explique l'auteur.
China Miéville demande simplement de supprimer les faux profils, de mettre en place un système vérifiant les identités et un service de réclamations pour les personnes n'étant pas inscrites sur Facebook. Il ne parle pas seulement pour lui, mais pour tout un chacun, que la personne ait une notoriété publique ou non. Car Miéville n'est évidemment pas le seul dans cette situation. G.R.R. Martin se confronte par exemple à plusieurs imposteurs et à une page de fans sur laquelle ont été reproduits des textes sans autorisation.
L'écrivain est bien conscient de n'avoir aucun poids face au géant américain, mais il avait promis que s'il n'obtenait aucune réponse à sa lettre, il la diffuserait via toutes ses connaissances dans le milieu de l'édition et appellerait ses lecteurs à la relayer – ce qui semble donc avoir été le cas !

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