Encore une fois, ils ont tenu à répéter qu'il ne s'agissait pas d'une décision motivée sur le plan mercantile.
Et ce même si Le Hobbit : un voyage inattendu n'adapte finalement que les 6 premiers chapitres du court roman de J.R.R. Tolkien. Mais Peter Jackson a au contraire soutenu que c'est la brièveté du roman qui a permis de rendre possible ce passage au format trilogie. Le roman est écrit sur un rythme très rapide si bien que des évènements très importants sont racontés en deux ou trois pages à peine. Alors une fois que vous commencez à développer ces scènes et que vous voulez également développer un peu vos personnages, sans compter que nous pouvions également adapter les Appendices du Seigneur des Anneaux, nous avions de quoi développer un peu l'histoire du Hobbit.
Richard Armitage, alias Thorin, explique de son côté que le passage à trois films permettra de développer la personnalité de chaque Nain. Selon lui, il était tout simplement impossible de condenser tous les détails de cette histoire en deux longs métrages. Quant à Sir Ian McKellen, il se fait encore plus clair : Quiconque pense que Peter Jackson craquerait pour des raisons marketing et oublierait son intégrité artistique ne connaît pas cet homme ou son travail. Si nous avions fait un seul film, le fait est que les fans, les enfants, l'auraient regardé 1000 fois. Maintenant, ils auront trois films à regarder 1000 fois.

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