Celui-ci a pu voir un premier montage du film, et il maintient : le film pourrait bien être encore meilleur que le premier, alors que le roman était plus "faible"...
A l'occasion de cette interview chez Christianity Today, le fils adoptif de C.S Lewis explique le pourquoi de ce point de vue. Pour lui, le roman n'a pas la puissance du précédent, qui racontait selon lui la plus grande histoire jamais racontée. On comprendra là qu'il fait allusion aux parallèles entre la résurrection d'Aslan et celle de Jésus...
Et d'un point de vue cinématographique, avec Le Prince Caspian, on se retrouve avec une longue balade dans les bois pour finir sur une bataille, avec quatre héros absents la moitié du roman pendant qu'on leur raconte l'histoire de Caspian. Mais, désormais... C'est un film qui dépeint sans doute de façon encore plus forte que le roman le message du Prince Caspian, qui est le retour de la vérité, de la foi, de l'honneur et de la justice, après un millénaire de corruption en Narnia.
Pour le reste, Douglas Gresham semble ne pas entendre les critiques - Ah bon ? Certains ont été déçus par Aslan dans le premier film ? - et freine des quatre fers lorsqu'il s'agit d'entrer plus en détails dans le scénario du film. Notons tout de même que le journaliste ne se démonte pas, et lui fait remarquer son ton désinvolte, ici ou précédemment ! Mais pour lui, ces réactions sont logiques : il ne s'agit que d'un film ! Tout en faisant remarquer que si quelqu'un prenait le monde de Narnia au sérieux, c'était probablement lui, et de loin !
Co-producteur des deux films, il ne se souvient pas d'un seul compromis ayant pu causer des frictions entre lui et la grosse machine hollywoodienne. Il explique enfin avoir hâte de travailler avec Michael Apted, et tout à fait comprendre le départ d'Andrew Adamson, en premier lieu à cause de la fatigue engendrée par de tels projets d'envergure.

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