On savait Harry Potter doué en magie; les investisseurs des chaînes britanniques de distribution de ses aventures découvrent qu'il eset même capable de faire disparaître les bénéfices tout en multipliant les ventes comme d'autres les pains.
Ainsi, Waterstone a déjà vendu autant de précommande du 7ème tome qu'il y a eu de ventes totales du précédent.
A priori, tout va bien donc dans le monde (presque) magique des libraires. Que nenni! Au Royaume-Uni, comme le prix des livres est libre, il est soumis à la loi du discount et du prix cassé.Et les librairies qui n'ont pu ou voulu aligner leur prix sur ce titre ont été perçues comme étant hors de prix, y compris sur les autres titres.
Les enseignes en ligne et les supermarchés ayant fait de Harry Potter un loss leader (produit d'appel à prix cassé) aux alentours de £8,99 (50% du prix normal, il serait vendu à perte en-dessous de £8,10 NDT), les libraires voulant s'aligner en sont réduits à proposer du deux en un : Harry Potter 7 pour £9 à 11, avec un autre livre gratuit.
Ce qui fait de la série du petit sorcier la moins rentable du secteur : selon The Bookseller, les 22,5 millions de copies de la série de JK Rowling ont été vendus au Royaume-Uni pour £172 millions au lieu de £243 millions au prix normal. Si l'on ajoute à celà des frais de publicité supplémentaires...pas de profit pour les actionnaires donc, ce qui fragilise les entreprises qui distribuent le titre et effraie le marché boursier...c'est sûr, c'est un coup de Vous-savez-qui!

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