La critique d'Alana Chantelune

Dans un monde constitué d’îles volantes reliées les unes aux autres, la nièce d’un vieux seigneur part à la recherche de preuxs chevaliers pour empêcher le retour du terrible Bouffe-Monde, un dragon dévastateur qui revient tous les 20 ans. Elle tombe sur deux chasseurs de dragons crasseux qu’elle idolâtre immédiatement : Gwizdo le petit filou et son ami, le doux colosse Liang-Shu, accompagnés de leur « chien », une bestiole bleue qui marmonne et pisse du feu (si c'est pas un dragon avec ça...). Les voilà partis tous les quatre au bout du monde pour terrasser le dragon...

Avec un scénario déjà vu (deux losers engagés par erreurs qui vont devenir des héros au contact d’une fillette casse-pied mais attendrissante), on fait parfois de très bons films ! Si les situations sont classiques, elles sont parfaitement rythmées, l’humour de rigueur est à la hauteur, et on se laisse facilement embarqué dans ces aventures désopilantes.
C’est l’univers si spécial qui fait de ce film un gagnant : des dragons monstrueux ou monstrueusement rigolos, et surtout un univers 3D de toute beauté, inspiré des films de Miyazaki et travaillé de façon magnifique. Si la voix de Patrick Timsit est trop facilement reconnaissable en Gwizdo, celle de Vincent Lindon fait des merveilles pour Liang-Shu.
Cependant, il aurait été plus honnête de garder les comédiens ayant doublé la série télé dont est tirée le film, même si ceux-ci ne sont que des comédiens de doublage, donc inconnus ! Mentionnons également la bande originale très agréable, aux accents de musique chinoise.
Attention cependant, certains dragons sont vraiment monstrueux et la musique est assez forte : recommandé à parti de 8 ans seulement.

Pages de l'article

1. Synopsis
2. L'Entretien avec les réalisateurs
3. L'entretien avec le producteur Philippe Delarue
4. L'ntretien avec le compositeur Klaus Badelt
5. La critique d'Alana Chantelune