L'avis d'Alana Chantelune

Voici un nouveau chef-d’œuvre du maître Miyazaki !
Si n’est pas aussi intense et merveilleux que Chihiro, Mononoke ou même Totoro, ce dessin animé est tout de même une claque visuelle et conceptuelle. La délicatesse des couleurs et l’étonnante représentation de la mer, chose extrêmement difficile à animer, laisse béat d’admiration, autour lors de l’incroyable scène d’explosion marine où les vagues prennent la forme de poissons et vice-versa. Cette profusion de vie, cet émerveillement visuel, s’accompagnent d’une description d’un quotidien banal d’une famille japonaise. Famille un peu particulière puisque c’est la mère de Sosuke, qu’il appelle par son prénom, qui fait tourner la maison (le papa, marin de son état, n’est quasiment jamais là).
Ainsi, puisque les pères sont absents (celui de Sosuke) ou à côté de la plaque (celui de Ponyo) ce sont les mamans qui sont au centre du film : celle, dynamique, de Sosuke travaille dans une maison de retraite. Celle de Ponyo est l’incarnation de la toute puissance et de la sagesse immémoriale. Et les vieilles pensionnaires, plus ou moins résignées à la fin de leur vie, sont également des figures maternelles, bien plus vivantes qu’elles ne le pensent elles-mêmes. Au milieu de ces liens affectifs, le film est avant tout l’histoire d’amour de deux enfants et de leur voyage l’un vers l’autre, en toute simplicité.
Il ne se passe pas grand-chose dans l’histoire, et pourtant, en suivant cette petit histoire tranquille, on assiste à un spectacle d’une richesse inouïe, qui prône un autre regard sur notre vie, un apaisement dans nos relations avec la nature, avec tous les âges de la vie.

Pages de l'article

1. Synopsis
2. Les personnages
3. Présentation
4. Dans le détail !
5. L'avis d'Alana Chantelune