A 40 ans, Nicole Kidman est l’une des actrices les plus célèbres de la planète.
Un cercle somme toute restreint. Qui ne lui restreint pas l’esprit, au contraire. Son entourage loue sa gentillesse et son intellect. Jennifer Jason Leigh, par exemple, qui joue le rôle de sa sœur dans la comédie Margot va au mariage (mars 2008), la considère comme vraiment attentionnée. Super adorable à sa manière.
C’est une femme comblée, aussi. Je suis devenue ennuyeuse pour vos interviews maintenant ironise-t-elle devant un journaliste de USA Today, une vielle femme mariée ! Plus beaucoup de polémiques maintenant. C’est une vie agréable, cependant, et je suis vraiment bénie quand je vois le chemin qu’elle a prise.
Sûr qu’elle peut être heureuse. Au programme cet hiver, encore probablement deux succès avec la comédie petit budget de Noah Baumbach et, pour ce qui nous intéresse, La Boussole d’Or de Chris Weitz, film dans lequel elle incarnera Marisa Coulter.
Elle est très intelligente, comme Mme Coulter la complimente le réalisateur, elle a un charme, un pouvoir sur les gens. Mais Mme Coulter, dans notre film, a le cœur ravagé et tient d’une personne à la limite du diabolique. Ce n’est pas le cas de Nicole Kidman. Elle est très sensée, et est probablement l’actrice la plus engagée qu’il m’ait été donné de rencontrer.
Un charme, une personne, une idée que l’on se fait d’elle : aussi grande et svelte que l’on pourrait se l’imaginer, une peau diaphane et porcelaine… Cela ne l’empêche pas de dévorer un sandwich à la dinde, arrachant et mâchant goulûment de gros morceaux !
De quoi casser un mythe ?
Pas vraiment. Car, en témoigne ces dernières années, l’actrice peut aujourd’hui se permettre de faire ce qu’il lui plaît.
Considérant les choses de ce point de vue, ce n’est que plus reluisant pour La Boussole d’Or…