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Stéphane Marsan ne mâche pas ses mots…
Par Gillossen, le 26 mars 2008 à 22:26
... pour évoquer la nouvelle création de Bragelonne, Milady, ou bien la situation de l'édition en France !
Répondant ici à une nouvelle interview, l'éditeur et co-fondateur des éditions Bragelonne revient aussi bien sur la définition du terme label, le choix de ce nom, Milady, le pourquoi et le comment de sa création et du choix des futurs tires concernés, mais également sur la situation du poche en France, ou des ventes de romans fantasy, au sujet desquelles de la désinformation circule, selon lui.
Morceau choisi, avec une simple réponse : Nous avons toujours pensé que le poche ne remplissait pas son office en France. Lorsqu’un titre en poche vend au mieux entre 1,5 et 2 fois ce qu’a vendu le grand format, il y a un problème. D’un côté on a un livre pratique, à 6 euros et mis en place par un très gros distributeur dans plusieurs milliers de points de ventes ; de l’autre on a un bouquin lourd et encombrant, entre 20 et 25 euros, mis en place par un petit ou moyen distributeur dans moins de mille librairies. Et l’éditeur poche nous explique sans se démonter que c’est normal qu’il ne vende pas deux fois, trois fois, quatre fois plus ? Désolé, moi les maths c’est niveau CM2, je fais une règle de trois et je dis : il y a un problème.
En outre, les grandes collections poche de l’imaginaire, J’ai lu, Pocket, Le Livre de Poche etc., publient dans l’année entre 18 et 33 titres. Bragelonne, petit éditeur indépendant de grand format, en publiera 101 à lui tout seul en 2008 et nos moyennes de ventes sont plus de deux fois supérieures aux leurs. Il y a vraiment un problème… Alors, on s’est dit qu’on allait essayer de faire du poche, parce qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même. Milady a une vocation obstinément mass market, qui consiste à proposer des romans à ceux qui ne mettent pas 25 euros dans un bouquin et/ou qui ne vont pas en librairie. Jusqu’à l’âge de 18 ans, je ne disposais pas d’un budget pour acheter des livres à plus de 100 francs et je n’achetais que du poche. Cette population-là n’est à l’heure actuelle pas satisfaite par les éditeurs d’imaginaire. On va faire un gros effort sur les prix de vente, par exemple.
Le tout est à l'avenant ! Comme par exemple, la cible et la ligne éditoriale de cette marque de Bragelonne
: Plusieurs critères entrent en jeu. Les différentes tendances des genres, pour commencer. Nous revendiquons pour la Fantasy Milady l’héritage de Jacques Goimard (Pocket SF jusqu'en 2000). Plutôt de la High Fantasy, divertissante, colorée, lisible dès l’adolescence, assez féminine.
Merci à led pour l'alerte !
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