Comme annoncé ici, la séquence "autour de l'exposition" a pris une nouvelle dimension.
Les organisateurs ne s'y sont pas trompés, en relocalisant la conférence dans le grand auditorium au lieu du petit... et pourtant, il fallait arriver de bonne heure pour avoir l'une des 400 places (et je ne sais pas si tout le monde a pu s'asseoir, j'étais au premier rang et j'avais trop à faire pour me retourner).
L'une des raisons de ce succès d'affluence tient certainement à la programmation : entendre le petit-fils de J.R.R. (également fils de Christopher, et traducteur du livre des contes perdus), Adam Tolkien, en dialogue avec Vincent Ferré (commissaire de l'exposition), c'est un plaisir rare.
Et pour cette carte blanche, Adam a choisi un thème cher à son aïeul, la nature. Au travers de différents extraits de Feuille, de Niggle comme du Legendarium, il voulait montrer la nature comme un personnage, en partie inspirée par les paysages que l'auteur a connus mais aussi la flore qu'il a inventée. Personnification qui prend forme avec Bombadil et Barbebois, les habitants des forêts, symboles d'une nature libre et incontrôlée.
Et comme J.R.R. Tolkien décrivait son processus d'écriture comme un arbre qui grandissait hors de son contrôle, malgré la minutie de son "jardinage", Adam a eu cette formule que le Seigneur des anneaux, c'est un jardin à l'anglaise, on assiste la nature mais on ne la force pas à suivre un tuteur.

La captation audio de la conférence est disponible sur le site de la BnF.

J'en profite pour reprendre le propos liminaire de Thierry Grillet qui introduit la conférence : pour le 5 décembre, la conférence est en sursis en raison des préavis de grèves de transport, la BnF communiquera dans les jours précédents si la date est maintenue.

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