Le réalisateur Michael J.Bassett est revenu sur le pourquoi du comment d'une histoire levant, en partie, le voile sur le personnage créé par Robert E. Howard.
Se disant avant tout fan des écrits de l'auteur, et non pas des comics consacrés à Solomon Kane qui ont pu voir le jour par la suite, le metteur en scène s'explique : J'ai extrapolé à partir de l'idée que Kane avait été à un moment de son existence un homme mauvais, un pirate. Le film présente cela comme son origine. Parce que les producteurs m'ont demandé de trouver une histoire axée sur l'origine du personnage et qu'il fallait impérativement amener les personnages là où les versions les plus pures des histoires de Howard puissent être racontées. Cela nous aurait conduit en l'Afrique, avec ses histoires fantastiques pleines d'action et de fantasy, mais nous ne pouvions pas partir du principe que les gens connaissent Solomon Kane, ou qu'ils seraient prêts à plonger à la suite d'un personnage dont ils ne savent rien. Personnellement, j'aime aussi les histoires d'origine. J'ai toujours vu Kane plutôt comme un super-héros changeant. Il y a une atmosphère à la Batman à son sujet.
En tous les cas, une chose est sûre, le sérieux prime : Je voulais faire un film au ton sérieux. Ce n'est pas une bande désinvolte, ironique. C'est un film classique, ce que je n'ai pas vu au cinéma depuis longtemps. James Purefoy, l'interprète du rôle-titre, confirme lui aussi l'approche très 1er degré de l'entreprise : Je ne dois pas sourire plus d'une fois de tout le film. Je ne passe pas mon temps à lancer des vannes.
Le contraire eût été étonnant !

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