Un article de The Bookseller met en avant l'importance de ces deux genres, qui ne pourraient plus être ignorés par les éditeurs généralistes.
La preuve, l'acquisition récente par certains éditeurs au catalogue « traditionnel » de projets qui pourraient tout à fait être publiés comme de la littérature de genre mais qui se retrouvent donc finalement au milieu de parutions n'ayant rien à voir, avec parfois des sommes réellement importantes en jeu. A l'image de The Shining Girls, le nouveau roman de Lauren Beukes (Zoo City), qui repose en partie sur le voyage dans le temps.
Pour Anne Clarke, directrice éditoriale de Orbit UK, aucun éditeur ne peut se permettre aujourd'hui de traiter la SF et la Fantasy par le mépris... ne serait-ce donc que d'un point de vue financier. Les frontières seraient désormais moins poreuses, avec des romans n'hésitant pas à inclure une dimension historique ou thriller, et, avec la crise, l'envie d'évasion des lecteurs, loin de leur quotidien parfois morose, se serait faite plus présente.
Et tout cela sans même parler des possibilités d'adaptation à succès, comme dans le cas du Trône de Fer bien sûr... Alors, la fantasy bientôt appelé à « remplacer » le polar, hier méprisé aujourd'hui adoré ?

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