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Les Tisserands de Saramyr

Titre VO: The Weavers of Saramyr

Tome 1 du cycle : La Croisée des chemins
ISBN : 978-226507883-3
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Chris Wooding

L’Empire de Saramyr est pur. Les Tisserands, une caste de sorciers, y veillent. Aucun enfant Aberrant n’a le droit de vivre : leurs pouvoirs corrompus et surnaturels sont bien trop dangereux. Les Tisserands sont indispensables, grâce à la puissance que leur confèrent leurs Masques. Ils sont le dernier bastion contre le mal qui menace les grandes familles.
Jusqu’à ce que Vyrrch, Seigneur Tisserand de l’impératrice Anais, apprenne que l’héritière, la jeune Lucia, est une Aberrant. Et, à des centaines de kilomètres de la cité impériale, la famille d’une jeune femme, Kaiku, est assassinée.
Pour retrouver la trace des responsables, elle sera confrontée à un immense complot qui frappe tout le pays. Avec pour seul et unique indice, le Masque qu’a laissé son père…

Critique

Par Gillossen, le 27/05/2008

Écrivain plutôt habitué aux ouvrages pour adolescents, Chris Wooding effectue ici sa première incursion dans une Fantasy plus adulte, avec Les Tisserands de Saramyr. Et pour cette entrée en scène, admettons qu’il ne choisit pas de nous infliger le roman le plus classique et balisé qui soit, ce qui est évidement tant mieux.
Voilà le lecteur plongé dans un univers au fort parfum d’orient, et plus précisément, de Soleil Levant. L’influence japonaise se révèle en effet la plus présente, à tous les niveaux, ce qui pour l’auteur n’est cela dit pas une véritable nouveauté.
Quant au récit lui-même, il donne lieu à une histoire alerte au rythme soutenu, aux rebondissements nombreux et plutôt bien agencés, faisant la part belle à l’aventure et aux intrigues multiples, et surtout, à l’action. Parfois même un peu trop d’ailleurs, quand l’auteur se fait - au détour de certaines scènes - plaisir avant tout, alignant des morceaux de bravoure sans forcément de justification scénaristique.
Mais on apprécie d’autant plus ses efforts de création, notamment concernant le système de magie, un élément habilement mis en avant, et réellement original, là où l’ambiance orientale ne l’est finalement peut-être pas autant, quelques romans ayant déjà employé cette veine, même si Wooding parvient à s’en démarquer suffisamment.
Au rayon des réels défauts, ou bien regrets, on citera plus facilement des premiers chapitres trop touffus, où l’auteur s’embarrasse de descriptions à rallonge, révélant une plume inégale, qui veut sans doute trop en faire, mais en devient lourde. De la même façon, les personnages manquent un peu de psychologie, Kaiku, l’héroïne, en tête, ses réactions ne sonnant pas toujours aussi justes que l’on pourrait le supposer.
Néanmoins, voilà une trilogie - le tome 3 sort en Angleterre en mai prochain - à classer dans les cycles à suivre de près !

7.5/10

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