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Les Dieux du Grand Loin

Tome 3 du cycle : Le Chant de la Terre
ISBN : 978-222111373-8
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Coney Michael

Le Chant de la Terre est supposé extrait d’un chant épique qui relate l’histoire de l’humanité, plus quelques autres, et qui a tant proliféré au fil des temps qu’il faudrait plus d’un siècle pour le réciter en entier. Nous ne disposons donc que de fragments en cinq volets : La Grande Course de chars à voilesLa Locomotive à vapeur célesteLes Dieux du Grand-LoinLe Gnome et Le Roi de l’île au sceptre
Le cycle conte la mésaventure d’un presque dieu, Starquin le Cinq-En-Un, qui, se promenant dans l’univers des aléapistes, autrement dit des possibles, se trouva piégé quelque part dans l’espace par les champs de mines d’une guerre interstellaire future. Malgré ses pouvoirs, il risque d’y périr d’inanition au bout de quelques millénaires si l’histoire ne peut être réécrite afin de le libérer. 
Les Dieux du Grand-Loin raconte, entre autres choses singulières et mystérieuses, la fin de la quête de la Triade composée de trois humains d’espèces différentes : Zozula le Cuidador, Manuel l’humain sauvage et la Fille qui n’avait pas de nom. Vous saurez comment ils affrontèrent les Loups du Malheur et les vainquirent finalement, contribuant pour leur part, petite mais essentielle, à la libération de Starquin, le presque dieu, comment la Fille, une néoténite qui ressemblait a un bébé de taille adulte, finit par devenir une femme parfaite, et comment Manuel l’aima successivement sous ses deux formes… 

Critique

Par K, le 12/09/2016

Troisième volet du Chant de la terre, les Dieux du grand loin possède une trame plus linéaire que le volume précédent et suit les pas des trois principaux protagonistes de la locomotive à vapeur céleste, poussés dans une quête signant l’aboutissement d’un plan élaboré sur plusieurs millénaires permettant entre autres à la terre de sortir de son isolement.
Ce livre apporte de nombreuses réponses, précisions et éclaircissements sur des phénomènes observés dans les deux premiers volumes et nous plonge une nouvelle fois dans une ambiance particulière permettant de savourer la richesse de l’imagination de Coney.
Le lecteur suit ainsi de plus près les polysitiens,  société aquatique  protégée par ses chevaucheurs d’orques et survivant grâce à la nature particulière de ses îles. Il retrouve la figure inquiétante du pirate aveugle, alterne entre récits du passé, moments semblant sortis d’une fantasy des plus classiques et instants qui ne dépareilleraient pas dans un roman de l’âge d’or de la science-fiction à la Edmond Hamilton. Bien que Coney limite les digressions par rapport au second volume, il se joue encore une fois des genres mais parvient de nouveau, ce qui n’est pas le moindre des tours de force, à donner au tout une profonde cohérence et homogénéité tout en conservant la finesse et l’humanité propre à l’auteur. La lecture de ce troisième volume permet ainsi de mieux appréhender la complexité et la profondeur de ce Chant de la terre tout en lui apportant une conclusion satisfaisante.

7.5/10

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