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Les Aventuriers du parking perdu

Titre VO: Raiders of the Lost Car Park

Tome 2 du cycle : Le Livre des vérités ultimes
ISBN : 978-291437056-1
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Robert Rankin

Si vous essayez de superposer une mappemonde sur un globe terrestre de même échelle, vous verrez que c’est impossible. Pour que cela fonctionne, il faudrait que le globe soit 30% plus grand. Pourquoi ? Parce qu’un tiers de notre planète est caché dans des Zones Interdites. C’est dans une de ces zones, le parking perdu, que se trouve la voiture inventée par Hugo Rune et qui marche à l’eau… Coup de chance, Tuppe et Cornélius vont réussir à pénétrer dans cette Zone. Pas de bol, il ne ramène pas que la voiture…

Critique

Par Gillossen, le 28/04/2004

En attaquant ce tome 2 des Vérités Ultimes, j’avoue que je n’avais plus en bouche depuis longtemps la saveur du premier. Cela demeurait un roman sympathique et hors des sentiers battus de la Fantasy, mais pas forcément marquant pour autant. Sa suite est du même ordre, tout en corrigeant une partie des défauts de son prédécesseur. Nos deux aventuriers épiques affrontent de nouvelles péripéties rock’n’roll avec leur aplomb habituel, une foule de personnages cocasses nous est présentée, et ceux-ci s’arrangent toujours pour venir nous surprendre lorsqu’on ne s’attend pas à les revoir. Rankin reprend la structure de son premier roman, avec une alternance de points de vue généralement très brève, avant d’accélérer de plus en plus le rythme durant le final.
Qu’est-ce qui a changé par rapport au Livre premier du nom ? Tout d’abord, le rythme justement. Moins haché, plus réfléchi, le lecteur ne rencontre pas de longs blancs où toute tension retombe, comme c’était le cas avant. De même, l’histoire ne repose plus autant sur l’humour et s’avère attrayante en elle-même. Côté humour, il est plaisant de noter que le nombre de plaisanteries tombant à plat est également en baisse. En résumé, l’auteur ne délaye plus ses (plus ou moins) bons mots jusqu’à plus soif, en attendant que son scénario redémarre. Si l’on apprend enfin d’où vient le nom de Tuppe, le changement le plus notable concerne Cornélius, qui affiche par moments une étonnante volonté, au lieu lui aussi de se laisser porter par les évènements. Toutefois, ce roman conserve son lot de facilités, ses rebondissements dont on se dit que n’importe quelle autre option aurait fait l’affaire, et un côté délire débridé qui ne plaira pas à tout le monde.

7.0/10

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