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Le Soleil du nouveau monde

Titre VO: A Scattering of Jades

ISBN : 978-226508110-9
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Alexander C. Irvine

New York, 1835. Archie Prescott, journaliste, vient de perdre sa maison, sa femme et sa fille Jane dans le grand incendie qui a ravagé la ville. Ce qu’il ignore, c’est que Jane a été sauvée des flammes par une sorcière mexicaine pour être offerte en sacrifice à d’antiques dieux aztèques.
Bien d’autres événements étranges sont en marche, entre autres au musée des Curiosités de Phineas T. Barnum, où gît une effrayante momie sur le point de ressusciter. C’est en enquêtant pour le New York Herald qu’Archie va démêler les multiples fils d’un complot qui le conduisent, loin de la ville, à la fabuleuse caverne du Mammouth un lieu empreint d’une magie puissante et très ancienne.

Critique

Par Gillossen, le 08/11/2006

Distingué par plusieurs prix, dont un Locus, ce premier roman publié en 2002 arrive donc en version française au Fleuve Noir. Une couverture de Guillaume Sorel toujours aussi réussie et dans le ton, un cadre et une mythologie originaux…
Et pourtant, malgré toutes nos bonnes intentions, il faut bien dire que l’on a un peu de mal à pénétrer dans cet univers. Immédiatement plongé dans un New York peu reluisant, assailli de noms et de termes aztèques qui fatalement ne sont pas forcément très parlants, le lecteur doit fournir un réel effort pour ne pas considérer ce roman avec une indifférence polie au lieu de intérêt palpitant que l’on pensait éprouver.
Une fois le cadre et les principaux personnages plantés, des personnages par ailleurs matures et plutôt creusés, le rythme s’améliore de lui-même, et la lecture se fait plus aisée. Du fait de la mythologie choisie, les rebondissements ne manquent pas, toujours ancrés dans une certaine réalité.
Pour un premier roman, souvent noir par ailleurs, la qualité est bien présente, indéniablement. Archie, Stephen, Jane, et leurs vis-à-vis (ah, “pauvre” Royce, le Lapin Mort…) animent une histoire bien pensée, réfléchie. Mais quoi qu’il en soit, on peine à réellement s’enflammer pour leur destinée, en conserver un souvenir mémorable…
A noter également une traduction dont on peut se demander si par endroits elle ne demeure pas trop proche du texte originel… Ce qui ne change rien au caractère atypique de cette parution, et à la bonne pioche du Fleuve.

7.5/10

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