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Inquisition

Tome 2 du cycle : Aquasilva
ISBN : 978-274361166-8
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Anselm Audley

Le jeune Cathan Tauro, fils d’un noble de province, a découvert que l’Histoire rédigée par les prêtres du Domaine n’est qu’un tissu de mensonges et s’est rangé aux côtés des hérétiques qui combattent le clergé omnipotent. Cathan et ses compagnons ont réussi à infliger une première défaite au Domaine, mais déjà les armées des alliés du clergé se pressent pour contre-attaquer.
Cherchant à protéger le fer des mines de Lépidor, Cathan et ses amies Palatine et Corvina embarquent pour le Qalathar afin d’y prendre contact avec les dissidents hérétiques. Cathan espère pouvoir, par la même occasion, retrouver l’Æon, le légendaire et titanesque submersible qui permettrait de contrôler le système météorologique orbital des Œils-du-Ciel, et donc de contrecarrer les pouvoirs des prêtres du Domaine.
Mais le Domaine va vite se dresser sur leur chemin : les voyageurs sont suivis à la trace par les inquisiteurs, conduits par l’une de leurs vieilles connaissances, Midian, bien décidé à éradiquer définitivement toute trace d’hérésie dans l’Archipel. Face à ces adversaires acharnés lancés à ses trousses, Cathan aura fort à faire pour retrouver enfin l’Æon.

Critique

Par Gillossen, le 14/10/2004

Malgré de belles promesses rétrospectivement, le premier tome du cycle d’Aquasilva ne nous avait pas vraiment convaincus.
Principalement parce qu’au-delà du monde créé et piochant à droite ou à gauche, l’histoire elle-même ne présentait rien de franchement original, ou palpitant.
Ce tome 2 est malheureusement dans la ligne droite de son prédécesseur, bien qu’on puisse apprécier de vivre un peu plus l’histoire, de façon moins distante.
En effet, le scénario, tout comme ses protagonistes, acquiert enfin un peu plus de substance, bien que pour autant, ce ne soit pas la panacée. On compte encore trop de scories pour vraiment apprécier cet ouvrage.
Il est dommage d’en dresser un tableau apparemment si négatif, alors qu’il compte tout de même son lot de qualités. L’ambition de l’auteur n’est pas la moindre, de même sa volonté de mélange entre action et réflexion.
Mais trop de facilités, une prose parfois assez maladroite et jamais très palpitante, couplées sans doute à un certain manque de rigueur dans la structure même en font un roman toujours aussi décevant que le premier.