Et oui, la bataille n'est pas terminée !
Arun Jaitley, homme politique et avocat du studio indien, a défendu la thèse que la ressemblance entre le titre de Bollywood et celui de la Warner Bros ne constituait pas une violation du droit d'auteur, et qu'il fallait également tenir compte de l'orthographe, de la prononciation, du contexte, de la langue et la pertinence des mots dans la langue ; ainsi, "Puttar" signifie "fils" en Punjabi (langue indo-européenne) et le personnage principal du film indien se prénomme Hari Prasad Dhoonda, son père l'appelle donc "Hari Puttar" ("Hari mon fils" NdT).
Tout en décortiquant toutes les dissimilarités entre l'oeuvre de JK Rowling et celle de son client, M. Jaitley a aussi précisé que la Warner avait envoyé un avis juridique dès 2005 lorsque Mirchi Movies (le producteur d'Hari Puttar) annonçait la mise en chantier du film pour finalement porter plainte le 28 août dernier. Cependant, M.Jaitley déclare que si la Warner nous avait demandé de modifier le titre en 2005, nous l'aurions fait.
Et pour appuyer sa plaidoirie, la Cour put visionner un extrait du film incriminé : l'histoire d'un garçon qui doit sauvegarder une puce logicielle inventée par son père lequel est poursuivi par deux bandits. Le juge chargé de l'affaire a estimé que cela ressemblait plus à Maman j'ai raté l'avion (Home aloneNdT) qu'à une histoire d'école de magie.
Hari Puttar devrait sortir au cinéma le 19 septembre prochain. La prochaine audience est fixée à lundi 8 septembre, on attend les arguments des avocats de la major américaine avec impatience.

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