C'est par le biais d'un Facebook Live, Covid oblige, que l'Observatoire de l'Imaginaire a dévoilé les résultats de son enquête.
Les statistiques proviennent de deux sources, NooSFere et la Base de données francophone de l'imaginaire (BDFI), ce qui explique des fourchettes parfois larges. L'an passé en France, on trouve ainsi entre 1400 et 2000 parutions qui relèvent des littératures de l'imaginaire, dont un peu plus de 900 sont des nouveautés. La jeunesse représente 20 à 25% des sorties. Dans les inédits destinés à un public adulte, la part d'auteurs francophones se monte à 55-60% de la production, le reste étant très largement d'origine anglo-saxonne. Dans cette même catégorie, un tiers des titres environ est écrit par des femmes, selon l'enquête. En littérature jeunesse, en revanche, on approche de la parité. Les éditeurs spécialisés restent les plus grands producteurs de nouveautés dans le domaine de l'imaginaire, mais une part importante (entre un quart et la moitié) provient d'éditeurs généralistes.
L'enquête s'est également intéressée à la visibilité médiatique pour l'année 2020 : elle dénombre 4% d'articles consacrés aux littératures de l'imaginaire, majoritairement à la science-fiction, dans les 24 médias généralistes étudiés. La fantasy représente environ 12% des articles. Les titres parus chez des éditeurs généralistes sont plus souvent chroniqués dans les médias pris en compte. Cette année, un tiers des articles seulement portait sur des titres parus chez des éditeurs ou dans des collections spécialisées.
Une brève ne suffisant pas à analyser tous ces chiffres, rendez-vous sur la page Facebook de l'Observatoire de l'Imaginaire pour le compte rendu détaillé de l'enquête.

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