Pandala

Pandala, Livre 1

Pandala est une île relativement paisible où survient un drame : le village des pandawas est attaqué et détruit.
Suite à cet évènement tragique, le petit panda seul survivant part dans une quête initiatique.
Confronté à la faune de cette vaste île, son objectif est de retrouver les responsables du carnage. Une aventure pleine de découvertes et de rencontres commence alors pour lui.

Pandala, Livre 2

Après être allé au terme de sa quête et avoir finalement renoncé à sa vengeance, le jeune Pandhravan reste seul et sans but …
C’est donc sans hésitation qu’il accepte de suivre Léopardo dans une nouvelle aventure dont seul ce dernier connait l’aboutissement. Quittant l’île de Pandala, nous nous lançons avec eux dans ce voyage étonnant à travers les mers. Une odyssée rythmée par les traces du passé de Léopardon qui refait surface …
C’est aussi au cours de ce périple que nos héros vont faire la connaissance d’un mystérieux petit félin de la classe des Ecaflips. 

Pandala, Livre 3

Le dernier voyage de Pandhravan, héros de la trilogie.
Pandhravan n a pas perdu son temps sur l’île de Moon : après un long et patient apprentissage, il maîtrise désormais des techniques de combat d une puissance qui défie l’entendement.
Heureusement, car pendant ce temps, son ami Léopardo a réussi à se mettre en fort mauvaise posture.
Face à la toute-puissance du terrible maître Corbac, il ne fait pas le poids et seule l’aide de son fidèle ami pourra le tirer de là.
Ce tome 3 de Pandala clos de la plus belle des manières qui soit l’épopée trilogique « Pandala ». Une série pleine de rêves, de force et de poésie.

Critique

Par Gillossen, le 17/04/2007

Après les “mangas” basés sur le monde de Dofus, à l’intérêt franchement maigre hors connaisseurs du jeu vidéo, et les artbooks, nettement plus appréciables, mais qui n’ont pas vraiment lieu à être chroniqués ici, voici enfin une parution un peu plus dans nos cordes.
Cet album de plus de 80 pages, se basant sur une histoire purement graphique - pas une seule bulle à noter ! - se veut un hommage à certains dessins animés de notre enfance, voire aux productions Ghibli, à travers notamment de très beaux paysages ! Et, étonnamment peut-être pour un produit dérivé de jeu vidéo, les dessins et la colorisation ne joue pas à fond la carte du numérique. Le travail sur ordinateur a été uniquement utilisé dans le cadre de retouches. L’encrage a été fait à la main, les couleurs à la gouache…
Malheureusement, si les décors sont souvent très réussis, il n’en est pas toujours de même des personnages. Même dans le cadre d’animaux humanisés sur un mode fantasy, on sent certains traits maladroits. Cependant, c’est davantage du côté du scénario que le bât blesse. Quand on songe au Roi Lion évoqué dans le communiqué de presse, on peut tout de même sourire… Pour le coup, l’absence de bulles n’aide pas, tandis que le récit enquille cliché sur cliché. L’apprentissage d’un art martial, le vieux maître, la vengeance qui finalement n’apportera pas le repos… Voilà qui a pu donner parmi les meilleures histoires que l’on connaisse, mais ce n’est pas le cas ici. Il faut bien avouer que l’on est même surpris de la tournure de l’histoire passée le premier chapitre. Peut-être un manque de maturité des auteurs… Que l’on retrouve d’ailleurs par la suite, même si la narration se fait plus fluide, et teinté de mélancolie, du moins dans un premier temps. Mais, principe d’absence de dialogue et redondance obligent, on se retrouve avec un sentiment identique après ce deuxième volume.
Toujours est-il que l’on pourra toujours profiter d’une très jolie couverture et de quelques planches du même acabit. Mais le scénario ne suit toujours pas du côté des ouvrages édités par Ankama. Dommage, car l’univers est bel et bien riche !

6.0/10

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