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Le Cycle d'Ostruce

(Ce Cycle est En Cours)

Auteur/Autrice : Nicolas Pona (Proposer une Biographie)
Dessin : Christophe Dubois (Proposer une Biographie)
Le Cycle d'Ostruce

L' Héritier du dragon

Uchronique ou pas, steampunk ou non, la Russie du «cycle d’Ostruce» vient de connaître sa révolution prolétarienne !
A croire que certaines choses ne changent jamais… Empereur depuis des siècles, le grand dragon a progressivement sombré dans la folie, jusqu’à devenir un tyran à la violence aveugle.
Cette ère vient de s’achever dans le sang mais des questions subsistent : qu’adviendra-t-il du pays ? Qui donc a eu la force de tuer le vieux tsar ? Et surtout, tous ses œufs ont-ils été détruits… ?
Ajjer, une mystérieuse guerrière écarlate, possède sans doute quelques réponses…

Le Cycle d'Ostruce

Heria

La cavale d’Ajjer toucherait-elle déjà à sa fin ?
Rattrapée par les révolutionnaires, la voici prisonnière d’un vaisseau-sorcière, un dirigeable animé par sa figure de proue, Héria.
L’oeuf du grand dragon, symbole de pouvoir dans cet empire déliquescent, est sous bonne garde et tout espoir semble perdu. Mais, toutes les factions de cette Russie steampunk n’ont pas dit leur dernier mot…
Sans compter qu’à bord, Héria est seul maître… et déesse !

Le Cycle d'Ostruce

Désillusion

L’Empire a sombré dans le chaos. Un œuf de dragon est-il son seul espoir ?

Le Cycle d'Ostruce

Le Désespor des Dracks

En dépit des efforts d’Ajjer, la République a récupéré l’oeuf du Grand Dragon et compte bien asseoir sa légitimité populaire par un procès en bonne et due forme qui lui permettra d’exécuter le dragonneau à peine éclos. Pendant ce temps, sur le front, les révolutionnaires déploient les armes méca-magiques par lesquelles ils pourront écrire l’Histoire. Mais, Ajjer n’a pas dit son dernier mot.


Critique

Par Gillossen, le 20/01/2007

Nouvelle série de la collection Portail de Lombard, on quitte cette fois la fantasy urbaine… et Sébastien Latour au scénario ! Tout de même, il ne pouvait pas s’occuper de toutes les séries de cette collection !
Au-delà de la boutade, on peut saluer ce changement, et le choix d’une Russie de fin XIXeme siècle (du moins dans une version parallèle), période qui aurait de quoi être explorée de façon bien plus soutenue en Fantasy, soit dit en passant.
Toujours est-il que cette BD constitue plutôt une bonne surprise, avant tout du fait de son scénario bien construit et jouant habilement de ses références. Les personnages bien campés ou volontairement mystérieux animent un véritable récit, d’où l’âme slave et ce qui fait son charme sont bien présents, et pas seulement par le biais de clichés.
On sera toutefois un peu plus circonspect à propos du dessin : le trait de Dubois n’est pas désagréable, et même assez personnel, changeant du tout venant, mais on ne peut nier une certaine maladresse, une raideur, plus ou moins voyante selon les cases. Même chose avec les couleurs : bien sûr, une histoire se déroulant en plein hiver, et par mauvais temps, ne permet pas beaucoup d’écarts, mais rouge, blanc et gris ne se marient pas toujours avec un égal bonheur, du fait aussi plus précisément encore du type de colorisation choisi. Mais il s’agit pour Christophe Dubois de son tout premier album, une donnée à prendre en compte.
Au final et de façon globale, il s’agit donc d’un départ sympathique, avec cette série prévue en principe pour 4 tomes, et qui devrait voir l’aspet steampunk de l’univers mis en place s’affirmer un peu plus par la suite. A noter que les éditions du Lombard proposent également un mini-site.
Une fois lu le deuxième album par contre, petite déception : si le dessin séduira toujours autant les amateurs, avec une colorisation légèrement plus aboutie au passage, c’est le scénario qui décevra, malgré de très bonnes idées, comme le vaisseau-sorcière et les liens entre les personnages. Mais, l’histoire en elle-même se fait un peu trop confuse, les choses n’avancent pas comme on pouvait l’espérer… L’univers séduisant et une certaine originalité dans le fond comme dans la forme ne rattrape pas certaines maladresses, qui empêchent la série de décoller pleinement.

7.0/10

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