C'est au moins le cas, rayon Fantasy, de Belial et Bragelonne. C'est au deuxième semestre 2010 qu'ils s'y sont mis, en août pour le premier, en novembre pour le second.
Bragelonne a donc créé une plateforme de vente de livres électroniques, constituée pour l'instant d'une centaine de références. Ils ont déjà réalisé environ 10 000 ventes, ce qui est loin d'être négligeable ! Pour attirer le chaland, ils ont proposé des prix attractifs (de 2,99 à 12,99 €), des fichiers sans DRM (téléchargeables depuis n'importe quelle zone géographique) et disponibles sur de multiples plateformes (ce qui est très pratique quand on sait que certains lecteurs ne lisent que certains types de fichiers), et ils organisent des "évènements" régulièrement.
Quant à Belial, ils se disent la première offre réellement réfléchie en matière de numérique, au niveau des littératures de l'imaginaire, avec un petit millier de téléchargements dont les 2/3 de gratuits. Mais ils n'ont pas le même catalogue que Bragelonne, il faut donc relativiser ces chiffres. Le Belial propose de nombreux services qui n'ont pas trouvé de public, comme par exemple la possibilité d'acheter la version papier d'un livre électronique au moment du téléchargement : on a du mal à voir le réel intérêt de cette offre, mais ils ont le mérite de proposer et d'essayer des innovations dans un marché balbutiant et en pleine expansion.
Allons-nous donc vers une ère du tout-numérique ? Les autres acteurs de la Fantasy en France vont-ils suivre le pas ? Réponse à suivre...

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