C'est ce que les festivaliers d'Angoulême ont eu l'occasion de découvrir hier...
En marge de la conférence Tintin animée par Nick Rodwell – administrateur délégué de Moulinsart SA, également producteur exécutif du film, une vidéo représentant les deux réalisateurs affublés de chapeaux melons et de parapluie a été diffusée, avec bien sûr interdiction d'en dévoiler ne serait-ce qu'une image hors de la salle. ^^Nous sommes là pour célébrer les 80 ans d'un jeune reporter», lance Steven Spielberg, avec Peter Jackson à ses côtés. «Et nous sommes très contents de vous annoncer que le tournage du film a commencé lundi», continue Spielberg, avant de lâcher un «Félicitations !» en français.

Les questions des journalistes ne manquent pas, traduisant à la fois la curiosité et l'inquiétude de l'assistance. «Laisser Tintin aux Américains, n'y a-t-il pas un risque de dévoyer l'œuvre de Hergé ?» s'inquiète Untel. «On est toujours là derrière leur dos pour protéger l'image de Tintin, c'est notre devoir», rappelle Nick Rodwell. «Ce n'est pas toujours facile face à la grosse machine hollywoodienne», admet-il, mais «Steven Spielberg et Peter Jackson, qui est un fan de Tintin depuis qu'il a 9 ans, sont très respectueux. Spielberg avait rencontré Hergé en 1982 et ce dernier lui avait donné son accord pour faire un film.»

«Gad Elmaleh sera-t-il bien présent sur le film pour jouer le professeur Tournesol ?» «Je peux vous confirmer qu'il sera bien présent sur le film, qu'il est très impliqué, mais je ne peux en dire plus», répond Stephane Sperry. «Aura-t-il une relation amoureuse ?» ose quelqu'un. «Vous avez un manque ? ironise Nick Rodwell. Non, Tintin a bien des aventures, mais pas de ce genre.» La question de l'époque à laquelle se déroulera le film est également posée : «De nos jours ?» «Non, comme dans l'album, je ne vois pas Tintin avec un Blackberry ou un Ipod», rétorque Nick Rodwell.

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