L'évolution prend d'étranges chemins sur une île. Prenez Weta : il y a moins de 10 ans de cela, ce n'était qu'une entreprise de second plan, de 120 personnes, travaillant essentiellement pour le marché local. Mais grâce à Peter Jackson et ses succès, on compte désormais 400 employés permanents.
Mais à présent que le réalisateur semble vouloir mettre les blockbusters de côté pour un temps, comment faire pour que Weta survive à la compétition mondiale du monde des effets spéciaux ? Pour l'instant, tout va bien : X-Men: The Last Stand, puis Eragon et Bridge to Terabithia. Weta est également en pré-production active sur Avatar et travaille sur la suite de Fantastic Four.
Nous avons la chance de grandir avec chaque film, de façon à construire sur ce que nous avons fait avec chacun, explique le superviseur des effets visuels Joe Letteri. Et chaque projet était si gros que chacun a eu à faire différentes choses, d'un unique personnage comme Gollum jusqu'à une armée entière. Être localisé en Nouvelle-Zélande n'est pas un problème non plus, grâce à la vidéoconférence. Mais il faut par contre que ses employés soient heureux de vivre à Wellington, un impératif pour éviter les débauchages. Certains employés se sont ainsi rendus compte qu'il y avait beaucoup de travail pour eux, mais rien pour leur conjoint. D'autres sont rentrés chez eux justement pour préserver leur relation.
La politique salariale intervint alors aussi, avec un coût de la vie plus bas qu'aux Etats-Unis, et des salaires au moins aussi bons.

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