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Le Sang jamais n'oublie
ISBN : 978-207059980-6
Catégorie : Jeunesse
Auteur/Autrice : Pierrat-Pajot Lucie
Larispem, 1899. Dans cette Cité-État indépendante où les bouchers constituent la caste forte d’un régime populiste, trois destins se croisent… Liberté, la mécanicienne hors pair, Carmine, l’apprentie louchébem et Nathanaël, l’orphelin au passé mystérieux. Tandis que de grandes festivités se préparent pour célébrer le nouveau siècle, l’ombre d’une société secrète vient planer sur la ville. Et si les Frères de Sang revenaient pour mettre leur terrible vengeance à exécution ?
Critique
Par Erkekjetter, le 17/12/2017
Nous sommes en 1899, et la France n’est pas tout à fait celle que l’Histoire nous décrit. Paris n’est plus ou, plus exactement, Paris est devenue Larispem, une cité-Etat indépendante du reste de la France et gouvernée par la Présidente. Ici, l’éducation est une priorité, la technologie se développe à toute vitesse et les toits se couvrent de jardins potagers. Il y a des automates aux quatre coins des rues, les vapomobiles côtoient vélos et calèches à cheval, tandis que les aérostats sillonnent le ciel. En revanche, on ne trouve plus trace de nobles ou de bourgeois, que la révolution a poussé à fuir ou à se cacher : tous ici sont citoyens égaux.
C’est dans cette ambiance particulière que l’on suit deux amies alors qu’elles explorent une vieille maison bourgeoise désormais abandonnée à la recherche de la moindre trouvaille de prix. Il y a Carmine, apprentie bouchère au caractère bien trempé, et Liberté, mécanicienne de talent plutôt timide, deux caractères qui se complètent plutôt bien. On rencontrera également le frère de Carmine, qui semble avoir un don pour se mettre dans des situations pour le moins compliquées et que son charme, pourtant ravageur, ne suffit pas à régler. Le tout prenant place dans une ville qui fleure bon le steampunk et l’uchronie, où les bouchers tiennent une place d’importance et dont l’argot se retrouve au fil des pages. On y croise même Jules Verne !
Ce premier volume est avant tout un tome d’introduction, où l’on découvre Larispem et son fonctionnement. Le lecteur se familiarise avec le contexte et les personnages, et les éléments de l’intrigue se mettent doucement en route. Le roman étant assez court (peut-être en raison du public visé par l’éditeur, soit « à partir de 11 ans »), il ne se passe donc pas autant de choses qu’on pourrait l’espérer : les rouages se mettent en place, mais l’intrigue à proprement parler démarre tout juste. Le récit donne avant tout le sentiment d’installer une situation initiale et de se terminer rapidement après que l’élément perturbateur ait été enclenché : cela n’enlève pas les qualités du roman en lui-même mais le lecteur risque d’en sortir en restant sur sa faim. C’est d’ailleurs là le plus gros écueil de ce premier tome, cette impression de « pas assez » qui vient quelque peu ternir l’enthousiasme initial : c’est un début plein de promesses, mais dont l’appréciation nécessite confirmation dans les tomes à venir.
6.5/10
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