Ou comment faire un zapping Trône de Fer sans en avoir l'air.

On vous disait hier que le blog officiel de Game of Thrones reprenait du service. Et il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour que Cat Taylor nous fasse profiter d'un nouveau billet. Là encore, outre une photo du tournage, on est encore du domaine de l'anecdotique avec un retour sur le tournage nocturne des derniers jours et les efforts mis en place pour faire des giclements de sang convaincants.

Et puisque l'on parle des morts dans l'adaptation du Trône de Fer, profitons en pour faire un rapide retour sur l'interview que G.R.R. Martin a accordé au New York Magazine et dont on vous parlait récemment. Lors de cet entretien, l'auteur s'est en effet exprimé sur un des pièges de l'adaptation de son œuvre aux multiples ramifications : l'effet papillon. Une petite modification de la part de Benioff et Weiss (qui se sont déjà montrés prêts à en faire) pourrait bien avoir des répercussions importantes ou être des obstacles difficiles à surmonter dans la suite de Game of Thrones. Martin prend pour exemple le personnage de Mago, guerrier dothrak tué dès la première saison de la série mais pas dans le roman. Une gymnastique qui pourrait bien apporter des choses intéressantes ?
Toujours dans cette interview, G.R.R. répond à la question de savoir combien de types de magie il y a dans son univers ou s'ils découlent tous d'une même force surnaturelle. C'est quelque chose que j'aime dévoiler petit à petit, dit-il. Pour lui, l'important est que la magie reste magique, justement, avec un côté étrange, dangereux et incontrôlable. La magie serait alors un symbole ou une métaphore de toutes les forces de l'univers que nous ne comprenons pas et que nous ne comprendrons peut-être jamais. Il juge même que développer des systèmes de magie très détaillés (à la façon d'un Sanderson ou d'un Farland) est une erreur : si j'avais envie d'écrire de la science-fiction, j'écrirais de la science-fiction, dit-il lorsque le journaliste lui parle d'explications façon taux de midi-chloriens.
Voilà qui me rappelle un podcast...