Eos

Tome 1 du cycle : Eos
ISBN : 978-235408348-9
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Arthur, G.D

Inspiré par les espoirs d’une république refondée, Eos, un jeune homme amoureux et rebelle, aime vivre l’instant présent.
Son utopie en marche ? Une petite colonie, le Val-de-la-lune, qui oscille entre durs travaux et fêtes chaleureuses, jusqu’au soir maudit où elle est sauvagement attaquée par des créatures monstrueuses, réputées disparues depuis longtemps… Eos se révèle alors un combattant sans pitié, au grand dam de ses compagnons et de ses amours.
Mais il est loin de se douter qu’il va rencontrer, ce jour-là, son destin.

Critique

Par Tzeentch, le 07/08/2016

Vous en avez peut-être entendu parler ou alors pas du tout. Si les dernières parutions de chez Mnémos ont souvent remporté bien des suffrages, en revanche cette fois-ci nous sommes tombé sur un os.
Coup de cœur fantasy 2016 pour cette maison d’édition, Eos est le premier roman de son auteur et marque le point de départ d’une aventure qui devrait se conclure en deux volumes. Mais on est bien loin par exemple de l’enthousiasme suscité par l’une des dernières révélations en date chez cet éditeur, à savoir Fabien Cerutti. À vouloir faire de chaque nouvel auteur une véritable révélation, c’est bel et bien le serpent qui finit par se mordre la queue.
Maintenant, essayons de comprendre pourquoi avec ce roman ça ne prend pas. Tout d’abord, les personnages sont bien souvent brossés dans les grandes lignes ou encore sous-exploités. Ils peinent pour la plupart à sortir d’un rôle par avance confiné et qui les rend tout du long remplaçables. Tout converge et repose sur notre héros qui peine à endosser tous les rôles et qui dans tous les cas ne le pourrait pas et perd au final autant en crédit qu’en sympathie. 
D’un point de vue plus général, l’intrigue ne décolle que vers le dernier quart du roman et on va véritablement peiner jusque-là à saisir les réels enjeux de l’histoire. On avance donc péniblement au sein d’un univers sans panache, qui ne manque pourtant pas d’idées mais bel et bien de profondeur. 
On peut également parler d’un triangle amoureux qui semblait intéressant au départ mais qui très vite va se révéler comme une pancarte un peu trop criarde ; “Regardez comme c’est original, je pointe un sujet du doigt !”. Ce qui est plus innovant en revanche, c’est le style d’écriture de l’auteur qui aime à n’en point douter les rimes mais encore une fois, bien que cela soit plus personnel encore, je n’y ai pas été sensible.En résumé, rappelons tout de même que c’est un premier roman, laissons donc à G.D. Arthur la possibilité de nous surprendre par la suite. 
En attendant une chose est sûre, on est bien loin de la sensation de l’année ! 

4.0/10

Discuter de Eos sur le forum.