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Lore Olympus
Catégorie : Bd
Auteur/Autrice : Smythe, Rachel
Perséphone, jeune déesse du printemps, est nouvelle au Mont Olympe. Sa mère, Déméter, l’a élevée exprès dans le royaume des mortels, pour la protéger des tentations. Mais après que Perséphone lui a promis de s’entraîner comme vierge sacrée, elle est autorisée à aller à l’université et à vivre dans le monde glamour et trépidant des dieux. Lorsque sa colocataire, Artémis, l’emmène à une fête, sa vie entière change : elle y rencontre Hadès et l’étincelle est immédiate avec le souverain charmant mais incompris des Enfers. Tout s’accélère alors, Perséphone doit maintenant naviguer entre les jeux stratégiques et les relations déroutantes qui régissent l’Olympe, tout en trouvant sa place et en affirmant son pouvoir.
Critique
Par Gillossen, le 21/03/2022
Précédé d’une réputation des plus flatteuses, et d’un grand succès sur la plateforme Webtoon, Lore Olympus a débarqué en début d’année dans les librairies françaises.
On peut comprendre le succès de la série de Rachel Smythe via une accumulation d’ingrédients qui font mouche : un traitement moderne de la mythologie grecque, la grande place accordée aux figures féminines, un ton enlevé (avec quelques touches d’humour amusantes), des chapitres rythmés (normal, étant donné le format d’origine), des dessins acidulés… Voilà, ce premier volume vous offrira tout cela et c’est déjà en soi un résultat plus que satisfaisant. Toutefois, je dois bien avouer que je n’ai pas été entièrement convaincu. Tout d’abord, parce que l’album en question demeure avant tout une longue introduction de cette autre version de la vie des dieux grecs. Mais surtout parce que Perséphone, au cœur de l’intrigue, reste longtemps un personnage qui, malgré ses failles (ou à cause d’elles ?) que l’on n’imaginait pas forcément ainsi à la lecture de la quatrième. Attention : dans la dernière partie du volume, l’autrice nous livre une scène à la fois dure et d’une grande justesse autour de la question cruciale du consentement. A elle seule, elle permet de mieux saisir à quel point “Persé” se révèle en fait perdue, et en souffrance, malgré sa volonté de préserver les apparences. Mais, trop longtemps donc, Perséphone, même en tenant compte du fait qu’il s’agit d’une jeune fille beaucoup trop couvée par sa mère, parait agir telle une ado ne sachant pas sur quel pied danser - ce qui serait logique si elle n’était pas un personnage censé aller à la fac et capable d’une certaine maturité dans bien des situations. Dès lors, ce traitement (globalement) très léger au niveau des interactions sociales peut étonner, d’autant que cela donne une succession de saynètes presque anecdotique chez les uns et les autres, et pas qu’en apparence, malheureusement.
Bref, le tout se lit très vite, très bien, mais on en demandera davantage pour la suite. A noter en tout cas la très belle édition cartonnée d’Hugo BD, avec en prime un chapitre bonus inédit jamais lu en ligne.
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