Au milieu d'autres adaptations (dont le dernier Harry Potter), voici in extenso la traduction de la partie dédiée à Narnia, dans un article du Time.

Les Chroniques de Narnia : L'Armoire magique -- vainqueur : le Livre.

Les défis : tout de suite au taquet, les scénaristes ont dû commettre le sacrilège de bricoler un classique bien-aimé des enfants. ils ont aussi dû lutter avec un vigoureux complot Chrétien flirtant avec le didactisme de l'école du Dimanche tout en restant intéressant pour les enfants malgré un manque notable de vaisseaux spatiaux qui explosent.
En quoi le livre était mieux : Le réalisateur Andrex Adamson a "Hollywoodisé" le Lion avec une morne scène de chasse pourrie et dynamise le dialogue de C.S. Lewis entre deux ennuyeux castors avec un accent Cockney qui l'engage dans un badinage de sitcom.
En quoi le film est mieux : Là où Lewis laisse la Seconde Guerre Mondiale en toile de fond du livre, le film ouvre sur un plan complétement effrayant de bombardiers de la Luftwaffe émiettant Londres. C'est un coup osé qui ressort la couche sombre de perte et de violence sous-jacente au livre. Lewis a aussi mis la pédale douce sur la bataille décisive du livre entre les forces du bien et du mal; le film donne un coup de pied au derrière au morceau que les lecteurs ont toujours voulu . Ce serait un crime de ne pas montrer un combat entre un centaure et un minotaure, selon le scénariste Chritopher Markus.
Version définitive : Rien n'atteindra jamais la subtilité, le mystère, la puissance et le charme du roman de Lewis. Mais ce Lion est vraiment une noble bête.

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