Oona a épousé Ulrich Von Bek, le dernier de sa lignée. En vacances au Canada, il fait un rêve étrange, où s'adresse à lui un albinos lui ressemblant étonnamment.
Alors, lorsqu'Oona est kidnappée par une bande d'Indiens eux aussi albinos, Ulrich va se retrouver à nouveau dans le Multivers, reconnecté avec une version alternative de lui-même, Elric de Melniboné. Et si leur némésis commune, Gaynor le Damné, se cachait encore derrière tout cela ?
Si La fille de la voleuse de rêves marquait le retour d'Elric, on avait déjà compris qu'il n'était plus seul en scène, et que son créateur faisait également la part belle à nombre de ses avatars...
Le chemin choisi dans ce premier tome se poursuit donc logiquement ici. Avec qui plus est des incursions du côté des Indiens d'Amérique et de leurs mythes, ce à quoi on n'associerait pas spontanément le Champion Eternel. Et pourtant... Le tout fonctionne sans problème !
Et Moorcock, jamais à court d'inventivité, y ajoute même des éléments de mythologie nordique, toujours avec la même aisance, sans jamais alourdir son propos ou la façon de mener son histoire elle-même.
La mission n'était pourtant pas sans risque, d'autant plus quand on s'avance vers une conclusion à tout ce qui a pu précéder dans son immense bibliographie. Mais elle est remplie, et sans avoir besoin de milliers de pages...