Kamikaze, Tome 1
Tokyo, station de métro de Shin Ichigaya : Kamuro Ishigami est l'un des derniers ...
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Alors que Misao s’est rendue à maître Higa, Kamuro Ishigami décide de retourner dans son village natal, celui du peuple de la Terre, afin que son gr...
Depuis quelque temps, le peuple de Kegai subit les assauts d’un mystérieux assassin, qui selon toute vraisemblance se bat au sabre. Kamuro Ishigami ...
Shikohone, l’une des 88 bêtes, prend d’assaut la baie de Tokyo ! L’armement militaire humain reste impuissant face à ce terrible monstre. C’est alor...
Misao décide de se rendre sur le mont Higamidake, terre sacrée de la tribu du feu, afin de détruire leur torii avant que le pire n’arrive. Mais elle...
Alors que les 88 monstres, enfin libérés de leur prison, sèment le chaos sur Terre, Misao Mikogami et Kamuro Ishigami tentent désespérément d'unir l...
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On connaît le STUDIO LOUD IN SCHOOL essentiellement à travers les travaux de Hagiwara Kazushi et son Bastard !! de renom. Mais Satoshi Shiki pourrait lui aussi se faire une place au soleil de par chez nous, avec la saga de Kamikaze.
Voilà un manga époustouflant sur le plan graphique, aussi bien dans le trait, que l'utilisation des trames, le cadrage… Alors que certains titres remportant un franc succès ne se distinguent pas par un graphisme particulièrement soigné, il est fort agréable de tomber sur une petite merveille comme Kamikaze. (A noter que le rythme de publication mensuel au Japon pour chaque nouvel épisode peut jouer un rôle, alors que beaucoup de shônen - tel que Naruto ou One Piece - doivent rendre leur quota de pages hebdomadaires…)
Toutefois, le manga de Satoshi Shiki est loin de se distinguer uniquement pour ses prouesses illustrées, et il serait fort réducteur de le considérer comme un simple objet agréable à l'œil. C'est ce que certains pensent pourtant, critiquant un scénario jugé trop confus, alors qu'il est simplement particulièrement riche. Certes, il est nébuleux, difficile d'accès, fait intervenir à chaque tome de nouveaux personnages tout en ne révélant que peu d'informations sur chacun d'entre eux. Mais à quiconque se donnant la peine de persévérer, il se révèlera plein de richesses et très prenant. Très ancré dans la culture traditionnelle d'un certain Japon, cet aspect-là peut s'avérer également déconcertant, mais voilà qui est toujours plus original qu'une énième visite des démons de l'Enfer, par exemple.
Le sixième et pénultième volume, attendu depuis deux ans maintenant, permet justement de faire le point, et met en place le cadre de l'ultime bataille. Les différentes factions se dévoilent finalement au grand jour, clairement, et la dimension apocalyptique de l'histoire éclate au grand jour, dans un Japon ravagé, où l'espoir demeure rare, et d'autant plus précieux... Malgré quelques tirades un peu usées, Shiki parvient à mener à terme son récit en 7 tomes seulement, avec maîtrise et retenue, à l'image d'un duel final où Kayano, être aussi pétri de puissance que de douleur, compose avec son destin. La conclusion, amère et poétique, est également loin du happy-end convenu.
On pourra seulement reprocher quelques - rares - erreurs de traduction, tel que ce personnage changeant de sexe d'un tome à l'autre, et l'absence d'un lexique, qui aurait été bien utile pour un tel manga.