Cyan

Sans transition avec la fin du volume précédent, ce deuxième tome démarre de façon un peu abrupte – ce qui n’aide pas le lecteur à plonger dans cette suite… 
Si visuellement, c’est toujours agréable, l’histoire ne décolle malheureusement pas, elle commence même à franchement s’enliser. Le traitement tourne au manichéisme assez peu inspiré, le « message » véhiculé ne bouleverse pas par son originalité, ni par la façon dont il est présenté. Au contraire, il persiste une impression de déjà-vu… et bien que les planches soient toujours assez belles, avec un trait et des couleurs agréables à l’œil, les arrière-plans sont assez peu détaillés, donnant parfois l’impression d’un certain vide. Qui s’accorde finalement assez bien avec le scénario. 
À voir si le troisième et dernier volume attendu le mois prochain (octobre 2018) parvient à redresser la barre… 
À ce stade, en tout cas, on est bien loin d’un cycle incontournable.

— Erkekjetter