Edison fantasy science, Tome 1
Dans un univers Steampunk, entre Miyasaki et Jules Verne, une petite fille invente tout ce dont les siens ont besoin : pompes à eau, robots de combats...
Dans un univers Steampunk, entre Miyasaki et Jules Verne, une petite fille invente tout ce dont les siens ont besoin : pompes à eau, robots de combats...
Dans un univers Steampunk, entre Miyasaki et Jules Verne, une petite fille invente tout ce dont les siens ont besoin : pompes à eau, robots de combats...
Dans un univers Steampunk, entre Miyasaki et Jules Verne, une petite fille invente tout ce dont les siens ont besoin : pompes à eau, robots de combats...
Faut-il vraiment rappeler qui est Thomas Edison, « le magicien de Menlo Park », sans doute le plus grand inventeur américain, et dont le nom est à jamais associé à la fée électricité bien sûr, si l'on met de côté quelques polémiques nées au fil du temps ? Et si l'on sait que les manga sont capables d'aborder tout les sujets, en voici une preuve supplémentaire, bien qu'il ne soit pas question d'une biographie d'Edison...
Avec un point de départ évoquant Nausicaä dans un univers proche des fulgurances de Jules Verne matiné de steampunk, Milo, la jeune héroïne de cette histoire, inventive et possédant un caractère bien trempé, se montre rapidement digne des héroïnes de Miyazaki. Mais contrairement au manga du maître, ici, il existe déjà des alliances entre hommes et machines, un univers où la technologie est loin d'afficher une froideur redoutable aboutissant à un fossé infranchissable. Non, ici, on met les mains dans le cambouis pour obtenir des inventions farfelues, sifflantes ou encombrantes, avec espoir et bonne humeur !
Les clins d'oeil aux inventeurs de toute époque sont amusants, tout comme leur statut dans le manga, mais pour autant, la légèreté n'est pas toujours de mise. L'auteur sait manier un ton plus sombre, abordant la question militaire, le détournement que l'on peut faire des inventions en question, les ambitions des uns et des autres...
Tetsuroh Kasahara dispose sur le plan du dessin d'un trait volontiers faussement hésitant (il n'y qu'à voir au contraire la précision de ses machineries), évoquant parfois Matsumoto, même si ce trait tout personnel, risque de déplaire malgré tout, au-delà de ce qui ne peut être considéré que comme quelques maladresses.
Au final, sortie peu médiatisée et atypique, ce manga, quand bien même conserve-t-il certains aspects assez classiques dans son développement et son déroulement, constitue une surprise rafraîchissante, très loin des shônen basiques. Et ce, d'autant plus qu'il ne comporte que trois petits volumes pour boucler cette aventure, le tout dans une édition signée Kami relativement soignée, au format agréable.