Votre serviteur aurait bien mis "humour" entre guillemets, mais je ne suis pas là pour donner mon avis !
Qu'on le veuille ou non, l’un des phénomènes les plus étonnants de ces dernières années en Imaginaire, Dungeon Crawler Carl de Matt Dinniman, franchit un nouveau cap avec la sortie en français de son quatrième tome, Le Portail des dieux infernaux, paru tout récemment chez Lorestone, avec une traduction de Chloé Atangana.
En parallèle, c'est le... New York Times qui lui offre un portrait. Derrière cette série aux mécaniques empruntées au jeu vidéo se cache pourtant un succès que son auteur n’avait absolument pas anticipé. Matt Dinniman a pris la mesure de la déferlante lorsque des lecteurs ont commencé à lui demander de signer… leurs pieds, clin d’œil à une blague récurrente de la saga impliquant une intelligence artificielle extraterrestre aux goûts douteux. S’il a rapidement posé une limite très claire, les fans ne se sont pas pour autant calmés, allant jusqu’à lui tendre des objets improbables directement issus de l’univers des romans, voire des demandes de dédicaces sur la peau, destinées à être ensuite tatouées.
Publié à l’origine gratuitement en ligne à partir de 2020, Dungeon Crawler Carl est né presque comme une plaisanterie, un récit volontairement excessif suivant un homme ordinaire propulsé dans un donjon mortel après une invasion alien, transformé en divertissement planétaire. En quelques années et sept volumes, la série est devenue un succès mondial, écoulée à plusieurs millions d’exemplaires et traduite dans de nombreuses langues, tout en contribuant à faire sortir le litRPG de sa niche initiale.
L’article insiste sur la dimension "industrielle" désormais atteinte par la licence. Les romans, volumineux et souvent collectionnés dans plusieurs formats, ne représentent qu’une partie d’un ensemble bien plus vaste, comprenant des projets d’adaptations télévisées, des romans graphiques, des créations audio, des jeux et une gamme de produits dérivés assumant pleinement l’excentricité de la série, à l’image de Princesse Donut, la chatte parlante devenue mascotte.
Autre clé du phénomène, la relation extrêmement étroite entre Dinniman et sa communauté. Via le site Patreon, des milliers de lecteurs financent directement l’auteur, lisent des versions anticipées des chapitres, votent sur des orientations narratives et peuvent même apparaître dans les romans sous forme de personnages condamnés à une mort rapide. Cette interaction constante nourrit un attachement que certains lecteurs décrivent sans détour comme une véritable obsession, envers une série « doudou ».
Le portrait revient enfin sur le parcours atypique de Matt Dinniman, qui a connu une succession de métiers improbables avant de vivre de son art, d’abord grâce à des illustrations de chats, puis par l’écriture. Son approche participative, née presque par nécessité, s’est révélée être l’un des moteurs essentiels de la réussite de Dungeon Crawler Carl, au point que l’auteur continue aujourd’hui encore à solliciter ses lecteurs pour résoudre des problèmes de cohérence ou choisir les prochains défis infligés à ses héros.
À l’heure où la série continue de s’étendre et où de nouveaux volumes sont en préparation, l’article dresse le constat d’un succès aussi massif qu’improbable, à la croisée de la science-fiction, de la fantasy et du jeu vidéo, porté par une ferveur rare à cette échelle.
Qu'on le veuille ou non, l’un des phénomènes les plus étonnants de ces dernières années en Imaginaire, Dungeon Crawler Carl de Matt Dinniman, franchit un nouveau cap avec la sortie en français de son quatrième tome, Le Portail des dieux infernaux, paru tout récemment chez Lorestone, avec une traduction de Chloé Atangana.
En parallèle, c'est le... New York Times qui lui offre un portrait. Derrière cette série aux mécaniques empruntées au jeu vidéo se cache pourtant un succès que son auteur n’avait absolument pas anticipé. Matt Dinniman a pris la mesure de la déferlante lorsque des lecteurs ont commencé à lui demander de signer… leurs pieds, clin d’œil à une blague récurrente de la saga impliquant une intelligence artificielle extraterrestre aux goûts douteux. S’il a rapidement posé une limite très claire, les fans ne se sont pas pour autant calmés, allant jusqu’à lui tendre des objets improbables directement issus de l’univers des romans, voire des demandes de dédicaces sur la peau, destinées à être ensuite tatouées.
Publié à l’origine gratuitement en ligne à partir de 2020, Dungeon Crawler Carl est né presque comme une plaisanterie, un récit volontairement excessif suivant un homme ordinaire propulsé dans un donjon mortel après une invasion alien, transformé en divertissement planétaire. En quelques années et sept volumes, la série est devenue un succès mondial, écoulée à plusieurs millions d’exemplaires et traduite dans de nombreuses langues, tout en contribuant à faire sortir le litRPG de sa niche initiale.
L’article insiste sur la dimension "industrielle" désormais atteinte par la licence. Les romans, volumineux et souvent collectionnés dans plusieurs formats, ne représentent qu’une partie d’un ensemble bien plus vaste, comprenant des projets d’adaptations télévisées, des romans graphiques, des créations audio, des jeux et une gamme de produits dérivés assumant pleinement l’excentricité de la série, à l’image de Princesse Donut, la chatte parlante devenue mascotte.
Autre clé du phénomène, la relation extrêmement étroite entre Dinniman et sa communauté. Via le site Patreon, des milliers de lecteurs financent directement l’auteur, lisent des versions anticipées des chapitres, votent sur des orientations narratives et peuvent même apparaître dans les romans sous forme de personnages condamnés à une mort rapide. Cette interaction constante nourrit un attachement que certains lecteurs décrivent sans détour comme une véritable obsession, envers une série « doudou ».
Le portrait revient enfin sur le parcours atypique de Matt Dinniman, qui a connu une succession de métiers improbables avant de vivre de son art, d’abord grâce à des illustrations de chats, puis par l’écriture. Son approche participative, née presque par nécessité, s’est révélée être l’un des moteurs essentiels de la réussite de Dungeon Crawler Carl, au point que l’auteur continue aujourd’hui encore à solliciter ses lecteurs pour résoudre des problèmes de cohérence ou choisir les prochains défis infligés à ses héros.
À l’heure où la série continue de s’étendre et où de nouveaux volumes sont en préparation, l’article dresse le constat d’un succès aussi massif qu’improbable, à la croisée de la science-fiction, de la fantasy et du jeu vidéo, porté par une ferveur rare à cette échelle.
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